Dimanche 15 juillet 2012,
Histoire de changer, et pour profiter d’un temps orageux avec de belles éclaircies de prévues, on retournera dans notre canal préféré taquiner le gros moustachu…

C’est donc à 18h30 par 16 degrés que nous nous rendons avec Pipo en direction d’Oullins. CLC nous rejoindra également, pour profiter d’un coup du soir qui sent bon.

Le niveau d’eau est conforme, le climat est bon, de petites pluies alternes avec des ciels clair et ensoleillés, idéal pour le carnassier. Pourtant seules quelques tapes, concrètes mais subtiles viendront nous accélérer le cœur ! J’en raterai deux comme cela…

En insistant un peut au même endroit pendant de longue minutes, au moment où le canal était bien calme, je pris enfin la touche et le départ attendu. Il me prendra très vite 15 mètres de fil se dirigeant vers le petit pont. Pour ne pas casser tellement la vitesse était folle, je le suivrai depuis la berge pour mieux l’arrêter ! Cela lui fera faire demi tour, et la course repris dans l’autre sens, mais pas longtemps, le bolide se décrochera, laissant ma cuillère orpheline en plein canal…

On continuera à persévérer au même endroit constatant même quelques attaques en surface ci et là… Les silures ne nous ayant jamais attaqués après 21 heures, on reste perplexe mais optimistes… Et à la tombé de la nuit, alors que je m’appliquai à revenir en surface, je reprendrai deux belles tapes successives, je ferrerai, c’est pendu, et c’est lourd. L’engin part et revient, il tourbillonne, on pense d’abord à un petit silure, puis on découvrira en surface une tout autre bestiole… Une carpe, prise à la dorsale, une belle commune qui se débat de toute son énergie. Au bout de 15 minutes, et à l’aide d’une tête d’épuisette que Pipo sera aller chercher à la voiture, on réussira à soulager la belle…! On profitera malgré tout d’une petite séance photo et pesée qui révélera un poids de 9,8 Kg 😉 Je ne sais si c’est elle qui à provoquée les deux tapes franches (sur mon souple blanc ?!?), et que j’ai ferré à la dorsale, où si, suite à un décroché sur une tape de silure, elle s’est pris le retour de cuillère. Il me semble impossible, que la vitesse de retour, très lente, des cuillères ne soit suffisantes pour harponner une carpe. Bref le mystère demeure…

On continuera jusqu’à 21h45 sans autre contact sur les lignes. Cela devient une habitude, mais nos venues ici nous apportent chaque fois plus de plaisir…

Lundi 16 juillet on remet ça avec les même acteurs, aujourd’hui le temps est ensoleillé et il y a un léger vent du nord (25km/h).

Arrivé au canal à 18h00, je prendrai directement un contact à l’endroit habituel, trainé sur quelques mètres, la bestiole lâchera la cuillère… no comment. Pipo feedera un peut et montera une belle brème de 2,5 Kg environ. CLC arrivé un peut après feedera également mais sans succès. Il décidera de nous rejoindre dans une pêche aux carnassiers, utilisant quand à lui, un poisson nageur 3 mètres, dans 1 mètre d’eau ?!? Ça aura le mérite de bien cogner le fond ! Ramenant en faisant varier les accoues ainsi que la vitesse, il ne mettra pas longtemps à observer son premier contact sur ce type de pêche. Et après un petit combat en bordure, on l’aidera à mettre sur la terre ferme son premier carnassier, et pas des moindre, un joli sandre de 57 centimètres !!!

Lundi 23 juillet on remet ça avec Pipo, aujourd’hui le temps est ensoleillé et il y a un léger vent d’est (25km/h).

Arrivé au canal à 19h00, on décide de tenter le petit pont. Comme d’habitude, quelques passes ici peuvent rapportées gros. On se placera dans les petits escaliers, peignant le dessous du pont au plus précis, visant ses piles au plus près. Après trois sessions de trois passages sur trois niveaux d’eau, et non sans avoir observé une légère tape sur l’une des courses, je prendrai une bonne décharge, s’en suivi un ferrage concentré donc réussi. Cela tourbillonne vite, tourne et vire sans vraiment tirer. Après avoir réalisé la situation, et le contact plus longuement, je n’hésiterai pas à brider et ramener un joli brochet de 60 cm, mon premier 😉 Après ça, on ira à notre place habituelle ou je décrocherai notamment une belle touche. Encore une fois ici, la tape franche ne semblait pas très lourde, même si le frein très serré, est parti sur quelques mètres. Les silures ne sont pas de la partie, et ce sont brochet et sandres qui semblent habités le lieu aujourd’hui… La méthode était encore une fois la même, une cuillère numéro 2 agrémentée de trois leurres souples colorés (à noter que le leurre blanc avait disparu, c’est souvent lui qui prends…). C’est une bonne nouvelle de voir que l’on trouve finalement ici toutes les espèces de carnassiers du Rhône. Il n’y avait pas de raison qu’il n’en soit pas ainsi, restait t-il à le prouver 😉

Spécial kiss à celles et ceux qui nous lisent dans l’ombre…;-)

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs…

A bientôt dans l’Yzeron…;-)