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Dimanche 11 mars 2012,
Cela faisait quelques fois que l’on se demandait si le plan d’eau d’Hurongues était valable pour la pêche. Ne disposant que de très peu de renseignements, nous décidons d’aller nous faire nous même notre propre avis.
C’est donc à 8h du matin par 3 degrés que nous entamons ce repérage. On décide de s’installer coté nord afin de profiter de la forêt pour s’abriter. Le vent du nord est annoncé et il nous faut anticiper. Mais en arrivant au bord de l’eau on s’aperçoit vite que la profondeur n’est pas suffisante à cet emplacement. Sur une quinzaine de mètres, et une bonne largeur, elle ne semble pas dépasser les 50 cm… Impossible de s’installer ici. On se dirige alors vers la sortie du complexe de loisir, à proximité des pompes, et on s’installe près d’un ponton réservé à l’association de modélisme.
Pipo pêchera en coulissant à une vingtaine de mètre et moi au coup à 4m du bord. La profondeur est de 2m pour moi et jusqu’à 5m sur son coup.
Le temps que l’amorce fasse effet et que l’on effectue les réglages nécessaires et les premières prises s’enchainent au coup. Des gardons de petites tailles et assez réveillés. A l’anglaise en coulissant, c’est le calme plat, les poissons semblent plus actifs en surface.
La technique au coup semble être le choix ce matin, beaucoup de gardons et une belle tanche d’environ 500 grammes. Puis le vent du nord se lèvera fortement et nous seront à deux doigts de plier les cannes. Ajouter à cela un capot sur l’anglaise, l’envie d’aller au chaud est forte ! A noter la présence de brochet en bordure, qui lancent des attaques à dix mètres de nous de temps à autre…
Pipo décide de passer au quiver/feeder pour manger tranquille et envisage de pêcher au coup l’après midi. Mais je plierai ma ligne avant qu’il n’est pu entamer son sandwich, trop de vent, il n’est plus possible de pêcher de cette manière ! Ce sera donc moi qui ferait comme lui et poserai un feeder également après le repas. Et ce sera LA solution avec ce climat ! A l’aide de ma canne à leurre 1m80 très souple et légère, je détecte sans soucis les touches. Évidemment je ne pêche pas à trente mètre du bord mais une dizaine environ. Et la maille des gardons augmente bien et les touches s’enchainent à un rythme fou. Il y a en même avant l’arrivée du feeder au fond, bluffant ! J’enchaine ensuite les prises tout en ratant énormément de ferrages; on a à faire à des petits malins.
De son coté Pipo admire un calme inquiétant. Son quiver ne tremble pas en dehors de la danse que lui impose le vent. Réunion de team, je lui conseil d’augmenter la dose d’asticots présent dans son amorce, voir même d’opter pour une cage feeder dédié asticot. Et une fois de plus, c’est LA solution ! A peine lancer, le quiver plie et il sauve son capot sur une beau gardon. Et il ne s’arrêtera pas la, emboitant le rythme, enchainant quelques prises. Après un moment louche de 10 minutes sans touche, il s’apprête à ramener sa ligne quand le quiver se courbe une fois encore, ferrage sec, c’est lourd, la canne plie bien mais monte en puissance et le contact se précise. Finissant de ferrer un énième poissons, je cours prendre l’épuisette pour l’épauler. Un beau carpeau d’environ 2 kg apparait en surface, au moment ou je saisi l’épuisette, le bestiau entame un demi tour, nous offre un joli coup de queue, et se décroche à un mètre du bord… En remontant la ligne, Pipo n’y trouvera plus son hameçon, le 14/100-ième a cédé !
Un peut dépité mais pas abattu, il se relance et fait preuve d’abnégation ! Ce sera une fois de plus payant. Après avoir pris de nouveau quelques gardons, une nouvelle touche fait trembler son quiver, ferrage précis et léger mais ferme, il sent de nouveau que c’est lourd. Hm, le même carpeau semble décidé à lui donner satisfaction ? Pas si sur, le combat est certain. Il se fait balader de droite à gauche, frôlant les racines des arbres présent en bordure, ce poisson ne se laissera pas faire. Un frein bien réglé et une grande dextérité auront raison de lui et il finira dans l’épuisette après 3 minutes de lutte, une lutte très longue pour celui qui tenait la canne 😉
Au bilan, 600 grammes de gardons et une tanches d’environ 500 pris le matin. L’après midi 1,42 kg de gardons, un carpeaux de 1,61 kg ! Soit au total 4,1 kg de poissons à deux. Pas mal pour la saison et les conditions.
Nous reviendrons ici, convaincu du potentiel de ce plan d’eau. Un étang oublié, qui souffre selon nous d’une certaine réputation, mais qui bénéficie, du coup, d’une densité de pêche très faible et donc de bonnes concentration de spécimens. Les carpes pèsent en moyenne 8 kg selon de jeunes carpistes présent ce jour et pêchant ce plan d’eau depuis 1 an environ. Il nous confirmerons la difficulté des prises de carpes ici et la présence de belle mémères de 20 kg… Ils confirmeront aussi un beau capot !
Avant de partir, Pipo aperçoit ce qui ressemble à deux brochets en train de frayer en bordure. Je décide de m’approcher, et moyennent une approche digne de James Bond, je réussi à me faire glisser, allongé sur le ventre dans la pente, afin de filmer les amoureux. Une expérience inouïe : les deux beaux sous mes yeux à 50 cm. Ils se prélassent dans 25 cm d’eau au milieu des racines, allant et venant nageoires en surface et opérant quelques dansent de séduction. Magnifique et rare. Je les observerai un bon moment avant de me relever et provoquer un départ fulgurant des deux amants. Il est 19h, nous reprenons la route pour Lyon la tête pleine de belles images.
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs…
A bientôt à Hurongues…;-)
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Et bien ma fois … vous y avez réalisé une bien plus belle bourriche que je n’ai jamais réussi à faire comme ça là bas. Joli!
Sinon l’été se sera pas évident de reprendre le même poste. En présence de modéliste les pêcheurs doivent se rabattre sur la 1er partie du plan d’eau.
Question fond vous avez dû commencer à sonder à partir de la plage, donc nul!
Juste avant, il y en a, et partout en face aussi.
Merci, je crois que le « secret » a résidé dans la variation des techniques, peut être n’avais-tu jamais essayé le feeder la bas…? En tout cas, ce dimanche la, c’était LA méthode qui donnait du poisson…
Oui toute la berge est réservée, en même temps, pour avoir parler avec les pêcheurs, il ne semble pas sur-fréquenté. Et ce jour, des modélistes étaient présent et nous avons cohabité sans souci… L’envie même de coopérer et d’utiliser leur bateau comme amorceur..lol
A voir, mais cela reste encouragent !
++
Effectivement, je faisais partis des jeunes carpistes ce jour là.
C’est vrai que cette étang est globalement très peu fréquenté mis a pars quelques pécheurs au coup.
Hurongue est un étang difficile pour les carpistes, nous avons vu bon nombre de carpistes tenter leurs chance et ne plus revenir après avoir fait un jolie capot.
Nous même nous avons fait beaucoup de capot, cepandant en percévérant il est largement possible de faire du poisson, nous avons fait 3 carpes dont une de 13,5 kilos le week-end du 8-9 avril suivi d’un capot le lundi suivant.
Si certains carpistes sont intéréssé pour y aller, il faut surtout bien sonder pour ne pas pécher dans 2 mêtres de vases, éviter les postes vers le déversoir(où il y a le plus de vases), éviter les amorçages trop volumineux(risque d’attirer les silures), ne pas ésiter a s’installer vers la bordure des acasia qui se trouve à côté du pont en cas de forte chaleur.
Ok, merci à vous pour toutes ces informations si précieuses…
A bientôt !