Sessions Blancs – Avril/Juin 2024


Avril à Juin 2024, les sessions coup et anglaise.

Bonjour à tous, de retour à nos pratiques initiales, cela faisait un sacré moment que nous n’étions pas aller taquiner les poissons blancs sur nos techniques favorites, la fermeture carnassier et le temps dont on dispose nous autoriseront à quelques sorties pour des sessions de pêche au Feeder.


pictograms-nps-fishing La Saône / St Bernard Les Plages.
 C’est donc le grand retour sur nos pratiques de pêche aux poissons blancs, on ressort le matos enfoui, c’est l’heure de l’inventaire, il faut trier, classer et ressortir l’essentiel pour un pêche au feeder réussi. On décide de retourner sur l’un de nos spots favoris des années 2010, à savoir les plages à l’aval de St Bernard. Nous vous laissons le soin de rechercher sur site les nombreuses sessions réalisées la bas, je ne m’étendrais pas sur le desriptif du poste aujourd’hui, si ce n’et que nous nous orienterons vers une plage un peu plus amont, jamais pêchée auparavant, et surtout beaucoup plus proche de la voiture, avec les années on s’est faignantisé ! Le post est grand et on est à l’aise à deux, les sièges et autres parasol sont de sortie, on est bien, installé. Coté eau, deux bouées d’amarrage nous ont face, l’un pêchera plus en amont, quasi droit, l’autre en oblique à l’aval. Il faudra retrouver les automatismes et sensation de projeter des cages de 70/80 grammes amplement suffisantes aujourd’hui pour tenir les 400 m3/s de la Saône. Les touches arriveront relativement vite, avec d’abord de beaux spécimens de gardons, et même quelques belles ablettes. Quand elles rentrent sur les coups c’est rarement bon signe, elles prennent même les asticots à la descente. Malgré cela, on tirera notre épingle du jeu avec quelques belles brèmes et une série de gardon bien toniques. Une superbe journée qui redonnera goût à cette pratique que l’on avait délaissé pour ne se concentrer que sur la pêche des carnassiers.

pictograms-nps-fishing La Saône / Parcieux.
 Par une journée orageuse, on décidera de poursuivre notre retour aux sources sur la pêche des poissons blanc et c’est un nouveau sport que nus expérimenterons ce jour la. L’emplacement est très restreint mais on trouve de quoi se poser à deux. Ce fût une journée de folie avec des touches en cascades tout au long de l’après midi. On avait prévu gros en amorce et sur ce coup la on avait eu du nez. La partie commencera comme souvent avec de gros gardons qui ouvrent le bal, puis des prise plus conséquentes de brème et autre hybrides. Sur certains lancers, la cage est à peine poser que le sillon flanche, s’en est même déroutant, on ne trouve même pas le temps de déguster notre casse croute. On aura droit comme souvent sur ces techniques à des départs fulgurant des lignes, avec au ferrage du lourd accroché, puis des casses inexorables. Nous ne savons si l’ancienneté de nos bas de ligne et hameçons y étaient pour quelques choses ou pas mais on a perdu un nombre important de gros, voir très gros poissons, les carpes ont eu raison de nous ce jour la. On passera donc la journée à faire des squats levé/baissé devant nos sillons qui s’emballaient lancer après lancer. Au départ, on avait plutôt tendance à laisser la touche se prolonger pour finir avec des ferrages quasi immédiat. En effet, beaucoup de brèmette ce jour la, assez rare pour le souligner, peu puissantes, elles ne provoquait pas des touches très franches, difficiles à estimer. Au bout de quelques minutes on décidait alors à ferrer ayant compris que c’était pendu… On fera une bien belle bourriche, qui se videra au fur et à mesure de notre partie, un joli trou nous avait échappé 🙂 Tout ça nous a redonné l’envie de se poser au bord de l’eau pour pratiquer ces techniques que nous avions mis de coté, feeder, anglaise, grande canne, et pour sur nous y reviendrons sous peu tellement cela nous a remotiver.

pictograms-nps-fishing La Saône / Trevoux.
 Ayant repris goût aux parties de pêche au feeder et avec un vent du nord annoncé à 50km/h en rafale, on décide de laisser les Float-Tubes à l’abris. La dernière session au Grand Large a laissé des traces, hors de question de revivre la lessiveuse. On dispose d’asticots e d’assez d’amorce pour entamer une nouvelle partie en Saône. En prospectant rapidement on trouve un spot à l’abris du vent du nord, accès par Trevoux, avec une place de parking pas très loin de chemin de halage. Un repérage rapide ne nous laisse guère le choix, ce sera un sport à l’aplomb de l’eau d’un petit mètre, avec ce qui semblait à première vue être une zone assez profonde. Le chenal de navigation est assez proche, matérialisé par les poteaux verts, on se dit qu’il sera plus facile de tenter le diable plein courant. Un rapide sondage nous ramène à l’ordre, entre le poteau et le bord, très peu de fond mais les lignes tiennent, au delà ça semble plus compliqué, et même avec des cages de 125 grammes, ça déroule sur plusieurs mettre avec des scions tendus comme des arbalètes, autrement dit impêchable. On a bien des cages plus lourdes avec notamment des modèles de 180 grammes, mais avec un débit fantôme en surface, cela pourrait poser problème avec les débris en suspension. On décide alors de pêcher à une quinzaine de mètre du bord, en limite de chenal. Le fond semble être situé entre 1m50 et 2m, peut être plus mais c’est très difficile à estimer car on ne sent pas les cages toucher le fond. Au lancer, il faut contraindre la ligne immédiatement pour éviter les pêches en cloche inopérantes. On préparera des amorces bien gourmandes en asticots, maïs et mélange d’amorce feeder, carpe et même friture… Alors que l’on s’attendait à un départ mou au vue de l’état de la Saône, les touches apparaissent immédiatement, et s’enchainent. D’abord les gardons, puis des brémettes, quelques ablettes et enfin les brèmes bordelières qui font leur apparition. On pratiquera de 15h à 20h, chassé par les moustiques comme souvent en Saône en fin de journée et aussi par manque d’amorce. Sur toute la session, les touches seront présentes, avec des petites phases de calme, mais globalement très régulière, nous permettant d’enchainer les poissons. Le seul bémol est l’absence de poisson blanc conséquents, on a du mal à trouver les grosses brèmes. On s’en contentera, avec un plaisir fou à voir nos scions vibrer quelques secndes après chaque lancer, on a connu des partis beaucoup plus molles. Au bilan, une jolie bourriche de poisson bien calibré, principalement des brèmes bordelières de 150/200 grammes, et un joli gardon approchant le 1/2 kilo.


A bientôt pour d’autres pêches aux blancs dans la Saône… 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Powered by WordPress and ThemeMag

Accueil | Mentions Légales | CGU_iShare_iNav | Politique_Confidentialite | Remerciements | RSS : s'abonner | Thanks to Cr@zypush