Sessions Carnassiers – Aout 2024 – Le Lot


Aout 2024, Sessions Lot (46 et 47).

Après des sessions découvertes du Lot en 2015 au mois d’aout, et en 2016 pour l’ouverture au mois de mai, et durant l’été 2016, 2017, 2022 et 2023, tout avait été programmé pour enfin y retourner cette année encore.


-> Coté hébergement, on a dégoté, un gite pour 5 personnes, au calme avec du terrain en bordure de route départemental, à 10 km de la rivière, loué sur Internet.  Bon, sur ce coup la on a privilégié le calme plutôt que des temps de transport court pour se rendre sur les spots que l’on vise. Bref, entre camping, ferme, gite, hôtel et j’en passe, vous trouverez location à votre porte monnaie tellement les possibilité sont grandes.

> Coté Pêche et Spots, comme les années précédentes on a quand même fait quelques recherches Internet et il faut bien dire que les informations abondent. La fédération de pêche 46 est vraiment très actives et les AAPPMA locales suivent bien ! Dans le département du 47 (Lot et Garonne), l’ambiance semble évoluer vers un peu moins de perfectionnisme à la diffusion d’informations, et même si le tourisme pêche signifie quelque chose ici, cela ne semble pas aussi primordiale que dans le Lot (46). On profitera de dépliant pêche bien fait avec des « parcours » carnassiers numérotés, sur certains secteurs bien définis, avec carte IGN à l’appui pour l’emplacement des mises à l’eau, de la possibilité de pratique du bord, etc… On s’aidera des guides de pêche, tout en conservant notre esprit de découverte. On décide de prospecter encore et encore tellement les spots foisonnent. Comme vous le savez peut être, la rivière Lot serpente entre petits monts et mini plaine offrant des typologies et une hydrologie très variables. En arrivant dans le département 47, elle devient une rivière de plaine, plus large, la topologie moins vallonée lui offre une plus grande prestance. Coté bathymétrie, on avait bien mis la main sur quelques cartes qui rendaient bien compte de variations importantes, allant de 1 à 17m, tout dépendant des biefs pratiqués et de la pratique sur celui-ci, en aval du palier, au milieu ou au bout. On s’aperçoit bien que la grande majorité des zones profondes se trouve à l’aplomb des falaise ou de certains paliers, offrant quelques 8m de profondeur en bordure certaines fois, alternant avec des cotés attenant aux plaines sur les zones semi plate ou les champs de maïs ayant remplacés les vignes, côtoient la rivière de près et les hauts fonds très encombrés d’herbiers prédominent… Un canal de navigation est présent sur les zones navigables et offre 17m de fond par endroit, mais il n’est pas rare de trouver moins de 2m au milieu du Lot sur les biefs non navigables. Globalement, on pêchera dans 5m d’eau en moyenne sur tout les secteurs. On trouve des trous plus important et régulier sur les 8m plus en amont sur Caix, ou en aval sur St Sylvestre et l’on ira jusqu’à des fosses de plus de 12m bien localisées. Pour les 17m, il faudra descendre en dessous de Penne, en direction de Villeneuve sur Lot. Cette rivière est régulée, EDF est bien présent, des passes à poissons ont été déployées, et les paliers et écluses sont fréquents, environ tous les 2 km. Le Lot connaît de nombreux barrages sur son parcours. Ils se divisent entre deux catégories, en fonction de leur capacité de production. Son alimentation surtout pluviale, explique les sauts de son débit, les crues brutales d’automne ou de printemps qui peuvent prendre, parfois, un caractère catastrophique. Le débit du Lot a été observé sur une période de 64 ans (1937-2000), à Villeneuve-sur-Lot, ville du département de Lot-et-Garonne, située à peu de distance de son confluent avec la Garonne. Le bassin versant de la rivière est de 10 700 km2 à cet endroit (sur 11 254). Le module de la rivière à Villeneuve-sur-Lot est de 151 m3/s. Le Lot présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes, avec des crues d’hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen situé entre 193 et 289 m3/s, de fin novembre à début mai inclus, avec un maximum en février, et des basses eaux d’été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel atteignant le plancher de 32,5 m3/s au mois d’août. Sur notre séjour, il oscillera entre 30 m3/s et 60m3/s, autant dire un état de semi étiage, laissant place parfois à quelques poussées courte du à l’ouverture des barrages et le passage de certaines écluses.Le décors était planté, l’aventure Lot pouvait (re) commencé !

Lors de notre épopée dans le Lot et Garonne, nous avons pratiqué pas mal de biefs différents, entendez par la des zones inter-palier (écluse), s’appuyant sur les dépliants pêche et les conseils des locaux mais aussi et principalement sur notre flair, les cartes satellites et nos expériences passées. C’est pourquoi et dans un but organisationnel on décidera d’alterner entre spot déjà pratiqué et donc « connu » et repérage découverte au risque de se planter complètement tellement les topologies peuvent varier sur le Lot à ces endroits.

Notre premier gite loué pour 4 jours dispose d’un petit étang privé à quelques mètres de la maison nous offrant une possibilité nouvelle, à savoir pratiquer au sot du lit notre loisir préféré. C’est l’occasion de s’essayer sur des petites pièces d’eau assez inhabituelles pour nous.

pictograms-nps-fishingSpots Etangs privés et publiques : Nous pourrons donc pratiquer en sortie de petit déjeuner à quelques mètres seulement du gite, un lux que nous n’avions pas l’habitude d’avoir, même si nous recherchons jours nos hébergements non loin des coins de pêche si tant est que le budget le permette. Ici c’était plutôt un coup de poker car nous n’avions que très peu d’information sur le potentiel de l’étang. A notre arrivée le propriétaire du gite nous annonce de belles carpes et des poissons blancs… ce qui est loin d’être notre intérêt premier, on créera donc avec lui et on lui fera avouer la présence des diables verts, si cher à nos traques. Nous voila rassurer, il y aura peut être de quoi s’amuser. Il nous annonce qu’ils sont peut nombreux mais que de beaux spécimens peuplent l’étang. On pratiquera donc quasiment tous les jours au réveil avant de rejoindre la rivière, une bonne demie heure à jouer avec les Bass du domaine, le temps de faire le tour du petit lac. Les résultats ne tarderont pas à tomber avec des poissons pas vraiment éduqués, même si selon les dires du propriétaire, de nombreux pêcheurs viennent s’entrainer ici avant de pratiquer la rivière, notamment lors des compétitions sur le Lot. On attaquera en surface et sur des leurres souples, l’occasion aussi de tester les nouveautés que l’on a emmener avec nous. Les poissons répondent bien même si une certaine défiance apparait chez les voisins des premiers poissons pris après le release. Ils sont quasiment tous calibrés avec des spécimens un peu plus gros. On nous expliquera que la reproduction est bien la mais qu’ils se cannibalisent par manque de poisson blanc, et que les rescapés sont donc rares. L’une des bordures est bien dégagée et accessible mais les poissons, malin qu’ils sont, ne s’y tiennent pas vraiment, ils préfèrent occuper la bordure opposée bien moins confortable à pêcher mais offrant plus de postes de tenu et de protection aux diables verts. Des arbres plongeant dans l’étang leur donne la possibilité de se cacher sans pouvoir être atteint par nos leurres. Il nous faudra ruser pour arriver à les faire sur cette bordure, où il faut dropper les poissons hors de l’eau en passant une haie de végétation bien dense. Sur le premier jour, on en touchera une bonne quinzaine, puis le chiffre diminuera au fur et à mesure qu’on les aura tous touché. Notre hôte nous avait annonçé 25 Bass, nous pensons les avoir tous pris, peut être même deux fois pour certains. On évitera de trop matraquer l’endroit par respect et on limitera nos sorties matinales rapidement. Ce fut en tout cas un plaisir immense de bénéficier d’un lieu de pêche sur la location, surtout au vu de ce que la rivière Lot nous réservait…

Sur d’autres sessions, on ira pratiquer les quelques plans d’eau du domaine publique de la région, afin de prospecter et faire connaissance avec ce qui n’était que des photos et des noms. La plupart semblent être des « bassines » pour les écoles de pêche sans grand intérêt, on trouvera du plus sauvage et étendu mais sans vraiment de carnassiers dedans, tout du moins pas accessible du bord, et avec une multitude de carpe qui viennent chasser les écrevisses en bordure. Une seule belle surprise sur l’étang Coulon, où nous avions observé des Bass aller et venir en bordure lors d’une promenade, une mini session nous permettra de faire mouche sur un très beau spécimens ayant succombé à la créature sous un arbre immergé.

 

pictograms-nps-fishingSpots/Biefs : Puy l’Eveque / Pescadouar / Vire / Ladignac – Lustrac / Lustrac – Penne d’Agenais / Fongrave. On réservera nos premières sorties pêche dès notre arrivée à des coins connus afin de prendre la température et voir ce que nous réserve le Lot cette année. Le niveau d’eau est bon, mais la couleur semble assez inhabituelle, avec une légère teinte foncée et pas mal de matière en suspension / décomposition… On aborde la pratique un peu à la manière des années passées, l’un pratique en surface avec des Stick ou autre Popper ou Buzzer et l’autre cherche plus en profondeur avec des créatures ou des shads. Sur nos premières sorties, on arrive à entrevoir quelques touches discrètes mais pas de poisson au bout. On enchaînera les spots connus en usant des mêmes stratégies avant de faire un constat implacable, on y arrive pas ! On passe de longues soirées à refaire nos montages, à échanger et à remettre en cause nos approches. On changera aussi nos habitudes en allant prospecter des spots inconnus plus en aval. Après quelques jours on tire déjà un triste bilan, les BlackBass semblent avoir disparu de la rivière. La où nous en apercevions des dizaines les fois précédentes, cette année on les comptes sur les doigts de la main. Coté prise c’est le quasi néant, et même les chevesnes, pourtant habitués à être de bons partenaires de jeu sur les pêches en surface, ne répondent pas. Vous ne pouvez pas imaginer la déconvenue générale et l’ambiance qui régnait parmi nous.. il fallait se poser les bonnes questions et se remettre en cause si l’on ne voulait pas voir notre séjour se transformer en hécatombe. Décision est prise de partir à la recherche d’information auprès de tous les pêcheurs que nous croiserions afin de démêler cette affaire. Et les premiers échanges ne nous réconforterons guère. Tous font le même constat, les BlackBass ont disparu ! Les théories varient mais une seule semble se détacher, c’est la faute au trop nombreuses crues ayant eu lieu cette année, et particulièrement pendant la période de fraie. Les poissons se seraient laisser descendre sans lutter contre les forts courants. Certains évoquent bien évidemment la présence en trop grand nombre de silures qui mangerait tout, alors que d’autres pensent qu’ils sont encore la mais calés en profondeur et inactifs, et qu’ils devraient reprendre de l’activité, tout ceci n’étant qu’une question de patience. De notre coté on reste dubitatif, ce qui est sur c’est que les eaux sont beaucoup plus sales et chargées que les années précédentes. Avec la grosse montée des eaux et les forts ruissellements, des pollutions auraient aussi pu être la cause ? Impossible à dire surtout que certains témoignages nous confirmes que les autres espèces sont bien la, de nombreuse carpes sont prises par exemple. Ce qui est sur c’est qu’on ne les voit plus sur des spots où on en croisait par centaines avant, Pipo arrivera à en débusquer un seul sur un coin où l’on en faisait jadis 50 sur l’après midi… Conclusions tirées avec un maigre espoir restant, il fallait prendre une décision et trouver quelques choses afin que nos vacances pêche ne se transforment pas en calvaire. On se rabattra comme expliqué au début du récit sur les plans d’eau du coin mais les résultats ne sont pas très encourageants tout comme leur potentiel, on évoque même la possibilité de faire 100km pour aller voir ailleurs si c’est mieux. Cette dernière solution n’était viable sur le long terme et il fallait trouver autre chose. Ayant aperçu quelques petit chevesnes en bordures, on décidera d’essayer cette espèce afin de sauver les meubles. Chaque année ils répondent très bien en surface, venant remplacer les Bass sur quelques coup de ligne, cette année ils ne semblent pas enclin à jouer avec nous sur ces techniques. On utilisera alors pas mal de leurre dédiés aux chevesnes, que ce soit en surface avec des stick adaptés ou des mini popper, imitation d’insecte, NotoBug etc… Cela aura le mérite de lancer certaines sessions, avec enfin du poisson au bout. Chose étrange, ils ne semblent pas posté sur leurs postes de prédilection, ils occupent majoritairement des endroits calmes et bien souvent à l’aplomb des ronces et des nombreuses mûres qu’ils peuvent contenir. Nous tenions peut être la solution à nos déboires et pouvions potentiellement entrevoir une adaptation salvatrice. Nous avions également tenté la perche en pleine eau sur des echos bien propices mais elles aussi semblent avoir déserté les lieux, ce sera donc plan Chub ! Les sessions cueillette étaient alors lancées, il nous fallait de la mûre, toujours de la mûre, encore de la mûre. Nous avions bien dans nos boites des imitations de ce fruit mais relativement inefficaces, on se devait d’essayer au fruit réel. Autant vous dire que la cueillette de mûre en FloatTube en territoire hostile c’est du sport, il faut s’approcher au plus près des nombreuse branches de ronces immergées sans percer son embarcation, et user de gogo gadget au bras et autre outil à disposition pour atteindre les fruits en hauteur. On passera donc chaque jour, et plusieurs fois sur la journée pour ravitailler, de long moment à traquer ce type de végétation pour se fournir en fruit. Coté montage il fallait s’adapter aussi et les cannes medium resteront pliées, discretion oblige, les cannes light avec des bas de ligne discrets étaient désormais de rigueur. On utilisera des hameçons Waky assez larges pour pouvoir écher des mûres, le tout monté sur du 20 ou 25/100 en fluoro. Et les résultats ne tarderont pas à tomber, c’est magique, parfois de suite à la tombée ils se battent pour se saisir du fruit, parfois il faut laisser couler la mûre un bon moment pour rejoindre les 2 ou 3 m de profondeur avant qu’ils ne s’en saisissent en partant avec. Pratique qui peut finalement s’apparente avec celle du Bass dans ces cas, on laisse couler en bordure dans les obstacles tout en contrôlant la descente, et la ligne peut décaler latéralement vous indiquant que c’est le moment de ferrer ! Cela peut aussi provoquer un petit « Tok » lors de la descente sur des spécimens plus petit. On apprendra de cette pratique assez rapidement, tant au niveau des spots visés, qu’à la manière de le faire, et aux gabarits qui répondent en fonction des actions de touche, très formateurs. Il ne nous faudra pas longtemps pour comprendre et commencer enfin à se faire plaisir sur ces vacances qui avaient commencées assez bizarrement. On passera la majorité de nos vacances à pratiquer comme cela, tout en espérant encore et en cherchant le Bass de temps à autre sur des postes bien précis, avec les techniques adaptées. On cherche la plupart du temps des zones re ronciers qui plongent dans 3m d’eau, en deçà les poissons ne s’y tiennent pas, au delà c’est aussi plus compliqué, il n’y a pas eu de règles générales immuables mais c’est cela qui s’est détaché. Aussi, sur certains jours, les chevesnes se tenaient embusqués dans des troncs immergés, et pouvaient répondre de nouveau en surface au passage d’un stick ou autre Noto Bug, mais cela restaient des actions plus rares.Les poissons semblaient plus calés en profondeur ce qui semblait accréditer la thèse de certains pêcheur sur la tenue des Bass.On fera au passage pas mal de prise d’hybride brème/gardon à priori, qui venaient occuper les postes en lieu et place des chevesnes certaines fois, ils sont massifs et les combats très intéressants. C’est aussi l’occasion de se faire charier par le collègue lorsque vous annoncez du lourd, et qu’une belle plaquette pointe le bout de son nez à la sortie dans l’épuisette ! Avec la pêche au appâts naturel, il fallait s’y attendre sachant qu’ils répondent aussi parfaitement aux petits leurres souples également.

Avec les jours qui passent, nos réflexions sur l’absence des Bass ne tarissent pas, bien au contraire, nos théories nous poussent à remonter dans le département du 46 pour voir ce qu’il en est la bas. On le sait la densité de Bass y était en général moins importante que dans le 47 mais si les crues les avaient poussé, il en aurait forcement qui seraient descendu de Cahors notamment. On ira plusieurs fois sur des zones plus amont donc, aux alentours de Puy l’Evèque, et nous sommes de suite interpellé par la couleur de la rivière qui n’a plus rien à voir, les eaux sont ici conformes à une saison d’été, très claires même par endroit. Il est surprenant de constater comment la teinte peut varier suivant les biefs, alors que la dynamique générale pendant les crues semble plutôt homogène sur ce type de rivière. On retrouve ici le Lot que l’on connait, et la pratique retrouve de ses habitudes, avec des pêches de surface qui reprennent de l’efficacité, comme quoi la teinte est primordiale sur ce type de pratique. On lâchera donc les mûres un temps ici afin de retrouver les sensations que nous étions venues chercher. Les chevesnes bien que moins nombreux que les années passées sont bien au rendez vous. Coté Bass, on en apercevra quelques uns sur des biefs où ils ne sont logiquement pas présents, signe qu’effectivement les choses ont bougées quelque peu avec les crues. A cherche du renouveau dans de l’ancien, on se plantera forcement dans nos choix et précisément sur le bief de Pescadouar qui malgré une mise à l’eau très propre ne nous offrira que du menu fretin. Le niveau d’eau est faible et seul quelques petits chevesnes sont présents, on ne manquera pas de jouer avec eux sur des petits stickait en surface. Pipo s’essayera de longs instants avec des Bass aperçu sur une zone d’arbre immergé sans parvenir à les déclencher. Que voulez vous, quand en période de disette, vous croisez des Bass, et bien vous essayez tout ce qui est en votre pouvoir… Sur une autre session dans le 46 sur Anglars/Juillac c’est PaVince qui aura la chance d’en célébrer un, sur le coup du soir, il se saisira du Samy 65 en pleine eau à la sortie du zone presque anodine. Nous avions déjà pratiqué ce lieu avec de belles sessions perches mais elles ne semblent que très peu présente cette année. La journée est assez maussade, mais Pipo viendra réveiller la Team lors d’un lancer au milieu de branches mortes tombantes, et verra sont stick absorbé par une masse sombre sortie de branchages, si bien qu’il annonce une carpe au bout… Après quelques instants pour reprendre ses esprits, il réalise que c’est bien un énorme chevesne qu’il tient au bout de sa ligne, et qu’il pourra gérer non sans mal jusqu’a l’épuisette. C’est décidément une histoire qui se répète presque puisqu’il y avait laissé sa canne light en 2022 sur un gros chub…paix à son âme.

Sur le département du 46, nous pourrons faire de belles sessions en surface, surtout sur le bief de Puy, où les gros Chubs répondent mais surtout sur le coup du soir, il est plus difficile de le déclencher en journée tellement la chaleur est accablante et le temps lourd. A l’approche du couché du soleil, ils se mettent en activité et répondent parfaitement au Stick sans bille. L’utilisation de billes semblent les bloquer et il faut avoir dans sa boite de quoi faire sinon vous passez à travers, petit Stick de 4cm sans bille coloris naturel sinon rien. On passera plusieurs fois la barre fatidique des 50 cm sur cette espèce.

De retour sur le département du 47 en fin de séjour, on reprendra nos habitudes à la mûre, car, et pas faute d’avoir retenter en surface, les poissons ne jurent que par le fruit de couleur noire. Nous avons bien essayé avec des mûres rouge mais elles ne fonctionnent pas, ils sont savent décidément très bien ce qu’ils veulent pour leur estomac. Avec le temps et la pratique on maitrise à présent parfaitement cette pêche et on peut enchaîner les sessions avec parfois 15 poissons de plus de 40cm.Les combats sont ultra plaisants car les cannes light plient fortement, les moulinets 1000 crachent sur les rush qu’il faut gérer avec prudence pour éviter la casse. Sur les touches les gros chubs sortent d’abord en pleine eau avant de retourner violement en bordure dans les obstacles, et il est impossible de les brider avec de tels montages, on doit subir en espérant que cela résiste avant des les ramener en pleine eau pour espérer finir le combat et mettre le poisson à l’épuisette. On remplace la mûre ayant disparu au fond du gosier et on recommence frénétiquement, on arrive parfois à faire plusieurs poissons sur le même poste nous autorisant à faire quelques live vidéo de touche en direct. Chose peu aisée lorsque la GoPro ne tourne pas en continu où que vous ne souhaitez pas dérusher 1To de vidéo « vides ». Il faut sentir le lieu et l’instant, et lancer l’enregistrement vidéo, en espérant que le résultat soit la.

Coté silure, où l’on en croise chaque année, il ne sont cette fois ci pas très présents sur nos leurres, et même si Pipo s’est fait une frayeur sur son mini Crowler nommé « Michou », ils ne sont pas ultra actif. Le glane n’arrivera pas a s’en saisir sur sa première tentative et laissera l’opportunité à Pipo de vite s’échapper afin de ne point subir un combat qui aurait pu s’achever sur une défaite certaine, voir pire des dégâts sur la canne light où le moulinet. On en essayera un en mode à vu (tracking shadow), mais le temps que l’on monte une canne plus costaude, il avait disparu des branches immergées dans lesquelles il semblait faire la sieste..

 

Pour finir le séjour, un petit tour sur Cahors le jour du départ en mode street fishing après avoir dégusté les délices du pays, pour y faire quelques Bass à l’affût dans les herbiers du parcours de ville, toujours un plaisir de constater que la densité y est fidèle à elle même, signe qu’ici cette notion de crue qui aurait tout emmener sur son passage reste toute relative. Nous n’aurons pas le temps d’en lever un pour cause d’orage, un décroché de PaVince et demi tour.

pipo pavince  total
chevesnes 25 (53 cm max) 65 (54 cm max) 90
black-bass 21 (45 cm max) 15 (37cm max) 36
perche 0 0 0
 total 46 80 126

Records poisson :

chevesne 54 max Pavince
black-bass 45 max Pipo

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (31min25 – 520Mo).

A bientôt dans le Lot… 😉


 

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