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Juin 2015, les sessions carnassiers.
Miribel – Les Eaux Bleues | Saône – Quai Tilsitt – Joffre |
Le Grand Large | Le Grand Colombier |
Rhône – Lône de l’île Barlet |
Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…
les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…
Après un mois d’ouverture ayant commencé sur les chapeaux de roues, et s’étant achevé plus calmement, le mois de juin fait dans la continuité et les premières chaleurs n’y sont pas pour rien… Coté débit, le Rhône manque d’eau et la Saône est à l’arrêt..! Les niveaux des plans d’eau sont tous tombés d’environ 50 cm voir plus… Heureusement quelques orages violent viendront apporter leur lot d’électricité et un peut d’eau fraiche… On fera peu de sortie, le travail y étant pour quelques chose… certains d’entre nous sont On 6j/7… 🙁
Miribel – Les Eaux Bleues. On entamera ce mois de juin par deux sorties successives sur le plan d’eau des Eaux Bleue de Miribel, il faut dire que la première sortie, en semaine, sera très courte puisque nous partirons vers 17h… Il fait beau et chaud, on va chercher surtout de quoi s’aérer et palmer un peut ! Si le fish est la tant mieux, sinon tant pi, on est si bien sur l’eau avec ces températures… On pratiquera une zone jamais expérimenté auparavant. Il faut bien dire que l’on est des novices du plan d’eau que nous pratiquons que depuis deux ans ! On embarquera au niveau de la plage de la Baraka, facile d’accès et parking à coté, pour rejoindre doucement l’île des castors. On fera un passage obligé pour tout curieux par la crique nord de la Baraka, endroit relativement profond ou de longues élodées ont élu refuge, endroit propice qui nous donnera rien.On pratiquera pleine eau, entre 1 et 2m max, la profondeur est faible dans cet partie du lac et il faut faire avec. On voit le fond sans problèmes et cela ne nous réconforte guerre, on sait que la pêche aux carnassiers est toujours un peut plus compliquée dans des eaux limpides. Il faudra jouer de subtilité et folie pour sauver la partie sur cette fin d’après midi, et Pavince trouvera le mouvement aidé du Sipsey modifié made in FT69 qui avait su fonctionné l’année dernière et apporté un des rares brochet maillés du Rhône sur le secteur QGF. L’effet ajout de palette à ce soft lipless Caperlan est primordial, car seul, il ne vibre que très peut et oblige a des animations rapides. C’est sur des mini jigs sous la surface que le brochet montra taper violemment le leurre et l’engamer correctement. Touche à 15m très plaisante, Pavince profitera d’un mini combat du soir qui vous réveil…et mettra au sec, 68 cm pour sauver le capot !2ième Session : On y retournera le samedi qui suit. Aujourd’hui, on avait prévu de monter au lac des sapins, mais la météo nous en dissuade, du coup on ne désire pas s’éloigner trop, et on choisira la facilité et le plus proche, les Eaux Bleues de Miribel. On choisi de pêcher plutôt sur la mi-journée, de violents orages sont annoncés à partir de 17h, il faudra jouer de vigilance. On embarquera depuis un parking situé entre les Lézards et la Mama, je crois que c’est « les vents du sud »… Très pratique toujours, l’accès à l’eau est facile, la voiture pas loin, on se trouve pile en face des îles PVC, en face et dans le prolongement de la pointe des Grandes Vernes. Pour l’instant le temps est estival, pas un gramme de vent, du soleil, il fait 28 degrés et cela va encore monter ! Autant vous dire que la partie s’annonce corsé, une journée idéale pour le barbecue ! Avec cette chaleur, la stratégie est plutôt de chercher la pleine eau et un peut de profondeur, on imagine bien que les poissons ont un peut le même ressenti que nous, plus bouger, à l’ombre avec une boisson fraiche,…, et pas une sortie pêche sur un float-tube !?! On attaquera au poisson nageur, mdr, comme si l’activité pouvait être réelle dans ces conditions ?!? Héhé, c’était sans compter sur l’emploi du désormais certifié FT69 du DT4 ! Alors que Pipo est à peine entré dans son Float que Pavince annonce le premier contact au premier lancer, décidément, et de monter un 35 cm bien énervé.!Serait-ce inhabituel comme situation se dit-on ? Une activité certaines dans ces conditions, on a tellement tout vu, acceptons…! On partira en direction des îles pour traverser le plan d’eau, en cas d’urgence météo, on pourra faire demi tour rapidement. On pratique toujours au PN mais l’on déchante rapidement, on passera par l’emploi d’à peut près tout ce qui existe ! Pavince prendra quelques tape discrète sur des leurres maisons types Divinator, on aperçoit bien quelques tout petits becs, venir au cul des leurres et les saisir du bout des lèvres mais ils semblent plutôt s’essayer que de chasser vraiment. Arrivé vers un haut fond près des îles, Pipo pourra s’essayer à la perche et faire une belle de 28 cm au Chubby Chub, un de-capotage toujours bon à prendre. On s’arrêtera à l’ombre d’un arbre attenant à l’île des Vernes, histoire de souffler un peut et se remettre des tapes de soleil ! Il est 17h et les orages annoncés semblent encore loin, on décide malgré tout de repartir en direction de la voiture au cas où. Arrivé sur le lieu de l’embarcation, on décide de casse-crouter quand même et d’attendre un peut histoire de voir comment le temps évolue ! Chose faite et voyant l’orage ne point venir, mais juste contourner la zone lyonnaise par le sud-est, on se décide à rester et continuer notre quête, le temps tourne un peut, le vent se lève, de l’humidité lointaine monte dans l’air, et le soleil décroit… Tout ceci nous laissant présager de meilleures hospices. On restera « sur zone », une pratique jamais réalisée auparavant. Effrayé à l’idée de se retrouver pris par les orages sur l’eau, on restera près de la voiture, et on se cantonnera à un carré de quelques dizaines d’hectares, comme un mini étang, dont les limites virtuelles sont des hauts fonds, la bordure et sa cassure à 10 m, une sorte de bassin dans le bassin..! De plus, cette partie du plan d’eau sera la première à se refroidir, le soleil couchant portant l’ombre en premier dans cette zone du lac. Le vent ayant tourné d’axe plutôt Est, on pêchera face au vent qui nous ramène alluvions et trouble l’eau sur cette zone.Il est 18h30 et c’est à Pipo de sentir le bon coup, au bon moment, il sortira la vielle méthode, éprouvée à mainte reprises, de la cuillère tournante numéro 5. Il ne mettra que quelques lancers à faire parler la foudre sur une trajectoire venant de la bordure, laissant bien tomber la cuillère, passant ras la cassure dans deux mètres d’eau, il sera pris à la sortie par ce qui semble lourd dès le départ. La canne plie et il annonce de suite ressentir quelque chose d’inhabituel… On verra vite le bec accroché à la ligne et le potentiel record de Pipo qui pends au bout. Après un combat digne de ce nom, tankage dans les herbiers, extraction, rush, derush, on arrivera à faire glisser le brochet jusqu’au bord pour une décroche plus « safe » et moins désagréable pour lui. Il est piqué au bord, signe qu’ils sont mordeurs mais avec une certaine mollesse, la touche l’ayant également confirmé. On pourra mesurer et remettre calmement à l’eau ce qui devient son nouveau record brochet à 90 cm !!! Chapeau l’artiste !Sentant la phase d’activité se dessiner, Pavince optera pour un frère du DT4, le DT6, la différence étant la profondeur de nage 😉 Cette série (DT: « Dive To » -> « Plonge à ») est exceptionnelle de part sa capacité de tenue de nage (même dans les courants), aucun décrochage sur des accélérations violentes, son respect des profondeurs annoncés, et son efficacité redoutable, tant sur des poissons actif que léthargiques, elle fait bouger le fish ! Un assortiment de DT4, 6, 10, 14 et 20 vous donne des possibilités de prospection intéressantes d’1m20 à 6m…! La profondeur du bassin étant d’environ 2m50, voir plus sur certain endroit bien marqués, le DT4 et sa nage à 1m20 ne rapportant rien sur les premiers lancers, il faut descendre encore. Pavince optera pour la version 1m80 (DT6) histoire de ne pas trop violenter le poisson en descendant trop près de lui, mais juste de quoi passer un peut plus près au dessus sans effrayer et pour déclencher l’attaque montante..! Et après une dizaine de lancers et avoir ajuster la cadence de l’animation, ultra lente, juste de quoi faire vibrer ces leurres qui sont capables de déplacer énormément d’eau, et ce, à faible vitesse, il est la le secret, c’est Bingo ! La stratégie fonctionne, et les contact, toujours en deux tapes molles successives, sont mêmes annoncé en pré-direct, fabuleux ! D’abord sur un petit nerveux de 40 cm, puis juste derrière un plus costaud de 68 cm.On reprends la même méthode et on l’applique à la lettre en se concentrant, magique, paf, ça prends ! Cette fois-ci, pas de tape vraiment concrète non plus, mais plutôt une sensation d’algues qui vous retiens la ligne. Laissant la ligne en tension, et attendant les coups de scion pour ferrer, Pavince observe un déplacement latérale de celle-ci. Sans plus attendre il faut ferrer juste, deux tour de moulin pour reprendre un peut de ligne, scion vers le bas, on relève le tout amplement et fermement, pendu ! C’est lourd et les coups de tête commencent immédiatement, laissant dire à Pavince qu’il tient la un petit glane. Mais à la première montée lointaine en surface il pourra observer la queue d’un gros bec et réaliser l’ampleur de la prise. Le combat commencera, un peut à la manière du combat précédent de Pipo. Tankage, rush, derush, et une arrivée en douceur sur la plage pour mesurer son nouveau record à 88 cm ! Pavince ne manquera pas de s’essayer à la marche en avant, dans l’eau, et avec palme, lui donnant l’occasion d’une cascade poisson en main, et de se retrouver avec trois palme, une normale, une fendue, et celle la cascade du jour !Et il ne s’arrêtera pas la, puisque c’est en décidant de plier les cannes et d’effectuer un dernier lancer, quasiment depuis le bord, le cul dans son Float qu’il pourra faire un dernier poisson de 70 cm, toujours à la même sauce, DT6, animation ultra lente, deux retenues de ligne qu’il faut absolument laisser au poisson, on stop la ligne, le poisson nageur remonte doucement, et sur le premier coup dans le scion, ferrer !De quoi vous aider à sortir de l’eau même si l’envie de rester profiter d’une phase exceptionnelle, la fatigue l’emporte. Bilan 6 brochets (4 maillés), dont 5 pris en 1h30 de pêche (35, 40, 68, 70, 88 et 90) et une perche de 28 ! Aujourd’hui, il fallait savoir observer le temps, provoquer la chance, mais aussi bénéficier de la conjonction de paramètres météo, au bon endroit et au bon moment et avec les bons leurres..tout ce que l’on apprécie dans la pêche !
3ième et dernière session du mois avec Pipo. On décide de faire le coup du matin, il faut dire que cela fait bien deux ans que l’on s’est pas bouger un peut les fesses un matin tôt (en dehors des séjours vacances). Bon, après c’est un peut sous la contrainte que l’on opte pour cette option, Pipo travaillant l’après-midi lol… C’est après 2h de sommeil seulement que l’on débarque à Miribel à 5h30… Embarquement aux nudistes, sur une plage vide, plutôt plaisant. Aujourd’hui, et avec la chaleur annoncé, on va chercher le fond. Heureusement un ciel partiellement couvert sera de la partie, nous épargnant l’insolation à coup sur ! La route du jour est la traversé le plan d’eau en direction de la crique de l’île des mouettes pour en faire le tour et revenir, il devrait être midi et l’heure de sortir de l’eau, boulot oblige… Le départ à la « fraiche » est agréable, la température de l’air est de 17 degrés, l’eau est quand même bien chaude (19 degrés ?) . Le principal souci du jour est la fatigue, bien présente chez les deux protagonistes, et cela se fera vite sentir. Pipo fera une petite perche aux abords des premiers hauts fonds entre les deux îlots de roseaux, puis plus loin et comme à son habitude ici, un harponnage en règle de poisson chat au Scatter Rap ! Puis viendra la longue traversée du désert, cette partie des eaux bleues est assez homogène, avec 1m50/2m de fond, pas d’herbiers ou presque, visibilité à 5m voir plus sous l’eau, y compris en biais ! Plus une impression de bassin olympique que de plan d’eau !!! Voila trois heures que l’on pêche, le soleil est monté, à part deux tapes sans suite, rien à signaler, et je commence à voir deux lignes…! On décide de faire une pause à l’île des mouettes histoire de vidanger et se ravitailler un peut. Au passage, on aura droit à la visite de notre amis et garde de pêche, qui viendra nous livrer les résultats des enquête de la fédération de pêche du Rhône, sur les prises de poisson en territoire Lyonnais. Plus besoin d’aller chercher l’info, elle vient à nos Float et en kayak s’il vous plait, on savait déjà que l’on avait à faire à de grand sportif, c’est confirmé 😉 On en profitera comme d’habitude pour évoquer les plans à venir, échanger sur les problématiques, donner notre avis 🙂 et obtenir de l’info et poser toute les questions… A chaque fois on pourrait y passer la journée mais il devra continuer sa route. Désolé pour la qualité des images, je cherche encore une version numérique des résultats de l’enquête !Suite à quoi on pourra entamer notre tour de l’île pour et rejoindre la « crique » proprement dite. La profondeur augmente vite aux abord nord-est de l’île, pour atteindre les 5 mètres par endroits, peut être plus… C’est ici que commence réellement la partie prévue, pêcher en profondeur. Pipo ne mettra pas longtemps à trouver le bon geste, avec un gig weedless de 10 grammes agrémentés d’un leurre souple type Sawamura, il se fera prendre à la retombée après une longue tirée montante pour sortir des herbiers dans lequel le gig était tombé ! arrivée au Float, le bec secouera la tête et réussira à se décrocher, 60 cm environ qui reparte sans photo ! Bien joué, le geste était la, et le poisson aussi. Il n’y a aucune activité mais si tant est que l’on passe assez près d’eux, ils prennent. 10 minutes plus tard et dans moins de fond, il ajustera le leurre pour un ScatterRap Deep Shallow, qui descend à 3m50, le même qui avait rapporter un beau bec au Colombier ! Et sur les premiers lancers, en récupération linéaire à vitesse moyenne, c’est la tape ! Pipo ferre et crie au contact, Pavince qui continu à voir double, tente de le rejoindre pour filmer la scène en pestant comme à son habitude ! « Mais qu’est-ce qu’il fait de plus que moi c’lui la lol », sacré Pipo, y vous démoralise une troupe de pêcheur des plus persévérants ! Après un joli petit combat, mais nettement moins musclé que ceux des semaines précédentes, on verra le bec arrivé en surface et Pipo de s’en saisir rapidement et sans casse.On aura juste le temps de le décroché et de le contempler un peut avant qu’il ne s’agite dans les mains d’un Pipo, lui aussi pas réveillé, et il repartira aussi vite qu’il était venu, photo encore loupé ! Ceci ayant fini d’achever Pavince, en moitié en hypoglycémie, il se rendra en direction de la bordure pour aller chercher de l’ombre et un repos obligatoire…de nouveau….lol Il s’essayera sur un dernier lancer à une parallèle à la bordure, juste sur le cassant, au DT10, canne haute car le cassant se situ dans 2m50 environ, et débusquera un petit bec de 55 cm, qui vous hôte le capot, et vous valide votre session repos bien méritée dorénavant.Chose fait, et non sans avoir englouti les casses croute, il est 12h et l’heure du retour à sonner, Pipo en profitera pour faire un hybrid au Clackin Crank Rapala, avoisinant les 2Kg.Plus loin Pavince fera sa perchette du jour, une folasse venue s’empaler dans le Scatter Rap. Approchant de l’arrivée et retrouvant des fonds plus conséquents (2m), observant quelques chasses ci et la, Pavince optera pour la méthode du moment et l’emploi du DT4 afin de déclencher un poisson. Et cela fonctionnera une fois de plus, d’abord sur une fausse tape molle qui révélait bien un bec dessous, puis sur quelque chose de plus concret, très lourd et combatif, et qui offrira quelques secondes de combat. Oui mais, voila, un Pavince pas réveillé, qui voit double, cherchant à déclencher la camera pour réaliser du plan, pense plutôt à sa réalisation cinématographique, tenant la canne haute en rétro-pédalage pour garder contact, qu’a son contact poisson. Le fish se mis à rusher dans les herbiers, prenant le fil, offrant deux coups de tête pour se décrocher avec succès. Pavince ne pourra que constater, tout heureux d’avoir démarrer sa camera, que le poisson n’était plus la lorsqu’il voulu reprendre le combat… quel fou rire….! Aller, on reprends ces esprits et on effectue un dernier lancer sur zone, paaaf, encore contact lol Décidément ! Cette fois-ci, se concentrant uniquement sur son poisson, Pavince pourra soulever son deuxième bec du jour à 40 cm. 14h30 arrive, il est l’heure d’aller se coucher !Bilan 10 contacts, et 6 poissons de sorti ! Ils étaient tatillons offrant des touches pas toujours prononcés, il fallait être plus réveillé que ça aujourd’hui pour scorer, mais cela reste positif au vu de la période et de l’état des protagonistes !
Le Grand Large. En semaine, Pipo et lol69, prendrons un moment pour aller taquiner les becs du Grand Large. Sortie courte et matinale, histoire d’expérimenter autre chose que le traditionnel 13-22 du moment. Pêche de 7h à 11h en mode tracking. Quelques soit la méthode, rien ne veut taper aujourd’hui. Chose plutôt rare au Grand Large ou les brochets sont bien présent. La faucardeuse présente y étant pour quelque chose ? Difficile à dire, on y a déjà fait du poisson pendant des phases de travaux, avec un barouf d’enfer, cela n’avait pas l’air de les déranger. Mais la faucardeuse brasse, casse, coupe, et ce n’a surement pas le même impact… Capot général aujourd’hui !
Saône – Leon quai Joffre / Tilsitt. Un petit tour en Saône en mode Street avec CLC. Il faut bien dire que la Saône aux carnassiers, c’est pas vraiment la chose que l’on maitrise le plus. On a pratiqué cette rivière à mainte reprise au feeder mais elle reste énigmatique d’un point de vue trac de carnac ! On ira se dégourdir les jambes trois fois, en soirée et en semaine, en mode repérage. Pipo fera également une sortie le jour de la fête de la musique, histoire de pêcher en rythme ! Sur ce secteur, la Saône semble en « U » offrant de suite 2m de fond à l’aplomb du bas-port. Les débits sont faible, on pratiquera entre 70 et 110 m3/s, autant dire, dans une Saône presque à l’arrêt ! Le climat est chaud et ensoleillé, rendant les choses un peut plus compliqué, la visibilité sous-marine est d’environ 1m50. On essayera principalement des poissons nageurs et des leurres souples, cherchant en priorité le brochet. A part quelques perches suiveuses, rien de bien mordant avec que CLC ne fasse parler le StickBait Caperlan qui lui est propre, et monte un petit glane de 60 cm.Pour le reste, on fera quelques perchettes éparse sur la fin de journée, en pêchant nettement plus light, tant avec les cannes, qu’avec les leurres et montages. Il faut tantôt effectuer des animations complétement folles afin de les déclencher, tantôt pêcher très lentement, ce qui peut être déconcertant sur des pêches de perche. A noter que les CrankBait ne leur faisait absolument rien, il fallait utiliser des StickBait la plupart du temps comme poisson nageur. On a pas non plus insister sur les postes en changeant de leurre par exemple à chaque passée, le but du jour étant aussi de découvrir…Coté brochet, on n’en verra pas la queue d’un ! Un bilan mitigé, que l’on remet sur le climat, entre autre, et sur notre manque d’expérience en Saône, et un acharnement relatif. En plan d’eau la pêche est compliqué également en ce moment, les grosses premières chaleur y étant surement pour quelques chose.
Lac du Grand Colombier. lol69 ouvrira le mois de juin au Grand Colombier entre deux rush de travail, travaillant le plan d’eau plus en statique et sur les profondeurs conséquentes. Le but du jour est de prospecter doucement des zones profondes afin de déclencher un gros bec ou un petit glane…, ou l’inverse 😉 Pour le Colombier, profond, pour nous, c’est les zones entre 8 et 15 m de fond. Dans ces conditions, quasiment seul les leurres souples sont capables d’opérer, et même si certain SpeenerBait / ChatterBait de quelques plus de 60 grammes tiennent les 10/12 m, cela reste compliqué et la « pêchabilité » de la ligne reste restreinte à quelques mètres. Les poissons nageur que l’on possèdent atteignent pour certains les 11m mais pas très longtemps, il faudrait pouvoir les lancers très loin…chose impossible avec les cannes, à moins de les déposer à la main et de s’en éloigner, mais ce n’est pas le type de pêche que l’on pratique !!! Ces leurres sont plus apparentés à des leurres de traine et plus adapté à ce type de pêche, totalement interdite dans nos eaux sans licence professionnelle !!! Ce sera donc principalement leurre souple 😉 Il est fait beau et chaud, et un vent assez prononcé s’exprime ! La partie n’en sera que plus difficile, tant pour les nerfs, que pour la peau qui brule au soleil. Heureusement, et sur la fin de journée, n’ayant observé aucun tape en zone profonde, lol69 ira pêcher un peut plus sur les cassant entre 5 et 8m, et grâce à l’emploi d’un Berkley Stoop Shad de 12 cm coloris Firetiger équipé d un triple ventral maison, il mettra au sec au joli bec maillé de 75 cm. Animation lente et linéaire.Les prises du Colombier sont rares et donc précieuses, surtout quand elles sont maillées, alors félicitations à John pour cet preuve de persévérance et de technicité, absolument nécessaire pour les pêches au Grand Colombier !En y retournant avec Pipo sur la fin du mois, ils n’observeront qu’une tape de perche et un décroché de bec au bateau. Les conditions étaient les même avec un vent quais nul… ça se complique…
Rhône – Lône de l’île Barlet. Suite d’un repérage au programme aujourd’hui, on se décide à aller revoir cette lône avec des débits moins prononcé que la dernière fois. On l’avait pratiqué avec un Rhône à 1200 m3/s à Ternay, c’est à 330 m3/s qu’on attaque l’endroit.
Le spot se trouve sur la commune de St Romain, il est connu sous le nom de l’île Barlet. La « lône » de Saint Romain-en-Gal est un bras secondaire du Rhône dont la communication avec le fleuve a été maintenue grâce à des aménagements spécifiques. On commencera sur la partie amont de la lône en allant se garer le long du chemin de halage et non au parking fréquenté du bassin. Avec Google Map, vous trouverez aisément l’accès ! On pourra embarquer tranquillement et sereinement la ou l’on avait terminé la dernière fois, à savoir à son embouchure.
Le niveau est le même, mais il y a nettement moins d’eau qui entre. Cette lône est bien alimenté, et semble être toujours potentiellement en eau (hors évaporation), l’entré au niveau du Rhône semble profonde et dégagée, une grille de protection empêche les arbres dérivant d’y pénétrer ! Contre toute attente, le niveau donc correct et l’eau bien piquée. il fait 33 degrés et un léger vent apparait de temps à autre nous « rafraichissant » un peut. Partie de 16h30 à 21h, la stratégie est qu’il n’y en pas ! On est très fatigués, et on s’est un peut trainer jusque la par bonne conscience… On cherche de l’air éventuellement ;)- On part doucement, et on se laisse aller au grès du léger courant qui balaye la lône, pêchant tantôt la bordure encombrée, tantôt la pleine eau dans le « chenal ».De longue élodées sont visibles et l’on découvre un peut mieux le lieux que la fois précédente. Il faut dire que le mois dernier l’eau était marron foncée et il était impossible d’apercevoir quoique ce soit ! Aujourd’hui la visibilité est de 50cm, c’est mieux ! Ayant sorti d’entrée les PN, afin de tâter l’activité, on voit vite que c’est pas la grande fête… Il nous faudra pêcher plus finement et surtout plus lentement. On cherchera les coins fournis en élodées et en profondeur (3m), maniant les Speener Bait très lentement, en dent de scie, par mouvement amples en se faufilant au milieux de tout ça. Autant dire que les fausses alertes sont fréquentes, il faut être vigilent. Au bout de longues minutes, c’est une délivrance inattendue qui se présentera. Alors que le geste était répéter inlassablement, dans des sursauts que les fausses touches d’algues provoquait en nous, ce fût LA fausse touche différente qui réveilla Pavince. Ferrant immédiatement, ne se fiant pas aux retenues moins franches des herbiers, il fera contact avec un petit bec bien énervé de 52 cm !!! Ils ont beaucoup plus la fritte que dans les plans d’eau, la température de l’eau quoique élevée étant surement plus fraiche. C’est donc un Pavince heureux, qui sait au combien les pêches de lône sont aléatoires et difficiles…On continuera notre descente jusqu’à 19h, à mi distance, et on tardera pas à faire demi tour. Sur le retour et à peut près sur le même secteur qu’à l’aller, Pipo, ayant opté pour la même méthode du Speener Bait au milieu des herbiers, se fera prendre au pied d’une souche d’élodée. Croyant à une accroche molle avec l’une d’entre elles, il se rendra compte après coup de la touche réelle. Le bec se mis à rusher latéralement, et il tenta de limiter les écarts en contrant en opposition, ceci rompant le bout de canne instantanément ! Il finira le combat avec le bout restant, et un bec bien excité !Alors ça sauve le capot, et maille à 56 cm, mais la mono-brin Shimano est désormais hors d’usage… On finira précocement la partie, à la fois content d’avoir su déjouer deux becs maillés ici, mais avec un petit pincement au cœur en repensant à l’action et au bruit…On reviendra, cet endroit est vraiment prometteur, sauvage, facile d’accès et agréable à pêcher !
Bilan sur cette fin de juin 2015, un Rhône muet, une Saône qui parle déjà plus, même si elle ouvre pas encore la bouche, des température qui monte, toujours moins d’eau, des plans d’eau fournis et qui donnent toujours de bon résultats mais sur de courte phase, il faut être la au bon moment de la journée… Coté leurre ayant bien fonctionné, les modèles Rapala DT confirment violemment, cuillère tournante Meps rapporte une fois de plus un record à Pipo et les leurres souples maison, Soft Lipless, ou 360 sauvent la mise certain jour ! Les SpeenerBait répondent toujours présent aussi !
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (13 min 35 s – 315 Mo).
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héhé ce numéro 5 est présent ces mois ci..bien joué pipo.
the dancing pike big duck, la classe sir vince!!!!
BAM!!!! Encore des records ma parole, le métré c’est pour le mois prochain!!! Bravo pour votre pêche, le report toujours aussi détaillé et plaisant à lire. A très bientôt
Drag
Salut!
Super session pour vous, pour moi c’est un peu la galère mais bon sans float tube c’est normal, les brochets en bordure sous cette chaleur c’est pas facile.
Du coup je voulais me pencher sur le silure mais je sais pas où le trouver avec ces débits faibles, quand le débit est vers 2000 je vais à vernaison derrière les avancées en pierre, ça marche bien mais là il n’y presque pas d’eau…
Donc si vous avez des spot à silure en ce moment je suis preneur.
Peut-être qu’ils ont un créneaux horaire d’activité particulier aussi?
Merci d’avance!
Salut !
@Drag : Heuuu alors le plus tard possible 😉 parce qu’après ça, tout parait petit 😉
@69Alexis : oui ce n’est pas facile en ce moment et le Float-Tube ne garantie rien ! On a vraiment pratiqué au ralenti, imagine les poissons dans le même état que nous avec ces chaleurs 😉 La plupart mangent très peu et pas souvent…
Pour le reste, on est pas devin et on aura surement pas la prétention de conseiller; partager nos expériences c’est autre chose… Pour le silure, je pense que c’est comme pour les autres, ils doivent bien se nourrir un minimum, mais ou et quand dans ces conditions, et aux leurres du bord…?! Je m’abstiendrai de dire des bêtises sur ce coup la ;)- La bonne veille stratégie de recherche de ses proies reste valable à mon avis, il faudrait donc rechercher sa nourriture d’été (petits poissons ?!?). Le débat est ouvert lol
Je pense que tu a plus de chance en fleuve/rivière qu’en plan d’eau mais c’est purement subjectif et n’engage que moi 🙂
Des pêcheurs en ont sorti, mais en pêchant la carpe, en Saône, 2m28 au pont Masaryk par exemple 😉
PS : on a eu pris des cartouches dans le canal de l’Yzeron, avec des températures folles et pas d’eau, à ces époques, et dans un vrai bouillon… mais c’était pas cette année et cela reste énigmatique, il faut y être souvent et tomber sur le bon moment (plutôt le soir à l’époque).
++ et merci de vos lectures !
J’ai jamais testé le canal d’yzeron, j’irais faire un tour pour voir.
En effet je pense qu’en ce moment il faut vraiment tomber au bon moment au bon endroit, je vois pas d’autre explication, mardi à Vernaison dans le bassin je me prend pas mal de cartouche de brochet vers 21h, malheureusement aucun sortie… Et le lendemain même heure absolument rien.
Merci pour la réponse, bonne pêche 😉