Mai et Juin 2024, les sessions carnassiers.

Le Grand Large	Longeville
Le Grand Lac

Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…

les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…

Bonjour à tous, un très court récit des mois de Mai et Juin avec beaucoup  de retard… Je ne ferais qu’un très bref résumé de ces sorties, plus pour nos statistiques personnelles et nos souvenirs que pour une utilité informationnelle. Désolé pour nos lecteurs les plus fidèles, on essayera de faire mieux dans le futur. Les événements personnels ne nous ont pas permis de consacrer beaucoup de temps à nos passions piscicoles et informatiques.

Le Grand Lac – La Plaine Tonique. On profitera d’un long pont de mai pour aller prospecter ce plan d’eau dont nous avions déjà entendu parler par le passé avec une bonne réputation. Nos recherches Internet révèlent une bonne densité de poisson, de tout type, carnassier, poisson blanc, carpe, et peut-être même la présence de black bass. On tombera même sur une information de l’AAPPMA gérant le plan d’eau avec un lâcher récent de 5000 brochetons dans le plus grand lac, information qui nous laisse interrogatif… Nous qui nous rendons sur place pour aller pêcher le brochet, un tel lâcher pose question sur la présence actuelle de cette espèce. Ce plan d’eau est situé à Montrevel en Bresse, sur la base nautique de la plaine tonique. Vous trouverez plusieurs lacs accessibles à la pêche. Nous ne pratiquerons que le plan d’eau dit du grand lac qui semble être le plus intéressant. Nous avions vu que la profondeur moyenne était de 2 m avec quelques fosses à 4 m très localisées, force est de constater qu’à peine embarqué, nous notons immédiatement une profondeur moyenne de 4 m et nous trouverons même des fausses jusqu’à 8 m. Nous qui avions préparé nos boîtes de leurre en fonction de ces informations, se trouvons un peu perturbé. On embarquera sur la partie nord du plan d’eau sur une double mise à l’eau très confortable. De nombreuses embarcations sont déjà présentes, mais la pêche semble compliquée. Sur ce séjour de quatre jours l’objectif principal est la découverte de ce plan d’eau et des différentes zones et des nombreuses îles présentes. Certaines d’entre elles possèdent même de petites criques internes dans lesquels il est possible de naviguer. Sur les quatre jours, on ratissera pas mal de surface utilisant tout type de leurre, mais les journées sont bien maussades, on a beau tout essayer, il est impossible de déclencher le moindre poisson. Pourtant les topologies sont propices avec parfois des zones d’herbier denses mais la plupart du temps le fond de l’eau est un désert vaseux. Les bordures sont très sauvages et de nombreux arbres morts jonchent le plan d’eau. Pour autant, nous délogerons aucun poisson. Sur le dernier jour on essaiera une petite anse du côté de la base nautique, là aussi impossible de déclencher le moindre carnassier, à part des silures qui fraient et qui font un bruit énorme en surface et des centaines de carpe en prêt fraie. Il faudra sûrement revenir à une saison plus propice. Peut-être que les températures chaudes ont calmé les ardeurs des brochets ou tout simplement que leur densité n’y est pas suffisante, expliquant le lâcher des 5000 brochetons afin de repeupler le plan d’eau. Cela paraît fou qu’avec un aussi joli biotope et des conditions propice à l’accueil des carnassiers que nous ayons su trouver la pêche tout comme les autres pêcheurs qui pour la plupart rentrent également bredouille.

Le Grand Large. Nous irons par deux fois pêcher le grand large bien après la date officielle de l’ouverture afin de ne pas se retrouver au milieu des dizaines d’embarcations. Nous ferons deux sessions courtes de fin d’après-midi par temps couvert et sur une journée de quasi tempête. Un vent à 40km/h et des vagues très creusées nous donnent un effet de lessiveuse où il est impossible de tenir un poste. Les brochets semblent regroupées en bordure, et c’est Pipo qui saura les trouver. Ils sont calés à ras du bord dans les herbiers, et ils semblent chercher un refuge à ces conditions si difficiles. En fin de journée lorsque le vent s’arrêtera nous pourrons reprendre la pratique en plein eau avec des poissons qui semblent s’être désormais décalés. Pour autant. Il semble concentrés sur certaines zones uniquement où il n’est pas rare de faire plusieurs touches sur la même demi-heure, alors qu’à 50 m rien ne se passe. Là aussi, Pipo saura enchaîner les touches et les prises correctes sur des présentations principalement composées de leurres souple et sur le fameux crank DT6. Vince, de son côté sauvera également le pire sur une zone où il pourra enchaîner quelques poissons corrects et même une action assez inhabituelle, alors qu’il ramenait son leurre au float-tube, un tout petit brochet a sauté sur le Float se retrouvant sur les genoux de PaVince… surement chassé lui même où pour échapper à un plus gros qui suivait le leurre…mystère. En ces périodes où l’eau est chaude il faut souvent savoir attendre les dernières minutes de pêche pour pouvoir sauver sa partie. Pipo ne dérogera pas à la règle puisqu’il verra en longeant un bateau, son cranck foudroyé, la touche appuyée laisse imaginer un poisson très correct, et ce fut le cas. Après un combat viril, il pourra célébrer une très belle prise à 92cm.

Après un séjour très pauvre à la plaine tonique dans l’Ain, le retour au grand large nous offre de nouveau des sensations et une journée avec une quinzaine de brochet et de nombreuses touches (34, 38, 41, 47, 49, 52, 54, 56, 61, 62, 78 et 92 pour ceux qui ont été mesurés).

Longeville. Nous irons également par deux fois sur le plan d’eau de Longeuville, voir si les brochet sont actifs, les black-bass semblent en fraie et donc nous les laisserons tranquille. Nous décidons de pratiquer essentiellement une zone où la profondeur oscille entre 3 et 6 m, zone dans laquelle nous avions bien réussi par le passé. On pêchera avec de gros leurres afin de déclencher des gros spécimens de brochets qui semblent de plus en plus présent dans ce plan d’eau. La fenêtre de capture y étant sûrement pour quelque chose. Sur l’une des deux journées avec un temps maussade et un vent nul, nous ne ferons pas la moindre touche, capot général, tandis que sur une journée pluvieuse avec un léger vent, nous pourrons tirer à profit de conditions météorologiques, mettant en éveil certains poissons. Pipo, pêchera lentement dans le fond du plan d’eau avec des leurres de 4 pouces et pourra célébrer brochet et petit silure. A l’inverse PaVince pêche un petit peu plus décollé ou entre deux eau avec de très gros leurre. Pour autant, les brochets ne semblent pas actifs et mordeurs, et c’est un silure qui viendra pulvériser le Jointed Replicant entre deux eaux offrant un combat d’une dizaine de minutes plutôt tonique, heureusement la canne utilisée aujourd’hui est solide, et il est plus aisé de pouvoir contrer les rush de la bête estimée à 1,70 m.

Bilan sur cette ouverture 2024, une découverte décevante d’un nouveau spot prometteur, de belles surprises sur des plans d’eau que l’on connait mieux à présent, un Grand Large fidèle au poste et qui offre toujours des records à qui sait persévérer !

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (10min42/176Mo).

A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉