Novembre 2018, les sessions carnassiers.

Les Eaux Bleues	Gravière de Longeville
Le Grand Large

Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…

les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…

Trois sorties sur ce mois de novembre, toutes réalisées sur le début du mois. On a pas trouvé d’autres occasions de re tremper les palmes, il faut dire que les températures ayant bien baissées vous donne plutôt envie de rester au chaud que de se les peler sur l’eau. On ira donc au Grand Large, puis à Miribel et enfin sur la gravière de Longeville. En dehors de ça, on en profite pour ajouter des cartes à iNav, et ce n’est pas moins de 130 cartes qui sont actuellement en ligne !!! Aller voir ici si vous souhaitez en profiter sur vos téléphones, et ici sur vos sondeurs.

Le Grand Large. Petite sortie d’après midi, et 4h de pêche, pour une session rapide histoire de profiter d’un grand week-end de trois jours que l’on s’est offert histoire de profiter une dernière fois des Float-Tube avant que l’hiver ne nous condamne. Le climat étant passé de clément à rude. La chute des températures est brusque et nous sommes passé de 20 degrés à 8 en deux semaines. Les eaux ont eu le droit elles aussi à leur lot de variation et ont perdu quelques degrés. Au Grand Large elles avoisinent les 10 degrés. Aujourd’hui un vent du nord prononcé n’arrange pas les choses, il faut se calfeutrer ! Nombreux sont les voiliers qui en profitent et il faut rester vigilant. Les eaux sont ultra claires, et il nous faudra palmer un moment afin de trouver des zones plus troubles dans lesquelles les parties sont souvent plus productives. On augmente la taille des leurres pour offrir des bouchées plus conséquentes mais cela ne rapportera qu’une légère tape sans suite. Désespéré on optera pour des linéaires compulsif au leurre dur et l’emploi d’un DT6. Stratégie qui rapportera une très belle perche d’abord, qui passe une fois de plus la barre des 45cm. Cette période nous offre décidément de quoi afficher de beau résultat sur cette espèce même si ce n’est pas celle que l’on vise précisément. Plus tard un brochet d’environ 45cm succombera également à cette proposition, une touche molle et un combat à la hauteur de la touche, nous annonce un changement d’attitude qui montre que nous sommes bien en train de changer d’époque.

Il se décrochera lors d’un saut dont ils ont le secret évitant au passage la traditionnelle photo…

Les Eaux Bleues Miribel. Pour une fois, on fera l’effort de se lever pour aller tenter un coup du « matin ». Partie de 10h à 16h, on espère avoir un peu plus de touche qu’au Grand Large. La stratégie est de pêcher gros, en cherchant les zones profondes. Comme il est souvent dit, ces périodes de chute de températures sont propices (soit disant) à la mise en appétit des brochets, et particulièrement des gros spécimens. Ici aussi elles ont bien chuté et les sondeurs affichent 10 degrés. On ne couvrira pas beaucoup de terrain et l’on se cantonnera aux fosses connues en variant les propositions, en attendant qu’un bec veuille bien passer à table. Malgré notre insistence, rien ne viendra à nous et il faudra attendre 15h pour voir un semblant d’activité. Des bancs de poisson blanc commencent à apparaitre en surface et l’on se dit que les choses pourraient se préciser. Pipo optera pour une cuillère Meps numero 3, leurre traditionnel qu’il affectionne toujours lorsque la partie est compliquée. Bien à lui puisqu’il pourra déclencher un bec maillé de 61 cm. La aussi la touche est molle, et laisse d’abord penser à une accroche dans une algue. Plus tard et avec le même leurre, c’est une belle perche de 43 cm qui viendra le surprendre, la encore la touche n’est pas féroce. On observera pas mal de chasse en surface, plutôt rare la bas, elles se produisent ci et la, certaines ressembles à des chasses de perche, où les poissons ricoches sur plusieurs mètres, d’autres correspondent plus à des attaques de brochets avec une explosions en surface et un effet jacuzzi. On jouera le coup à chaque fois que cela sera possible sans résultat, ils ne voulaient pas de nos leurres !! Maigre bilan mais la partie est sauvée par un poisson maillé, vue l’activité, on est pas difficile.

Gravière de Longeville. On retournera comme c’est maintenant devenu notre habitude sur la gravière de Longeville par une journée froide, pêche de 11h à 16h30. Le temps est frais et brumeux, la température de l’eau est tombée sous les 11 degrés. Les eaux sont très (trop) claires, on aperçoit le fond y compris dans 5m de profondeur. On avait jamais vu cela ici et l’on est un peu déconcerté. Ajouter à cela, se déroulait le même jour le triathlon de l’Ain, avec 500 canoë sur l’eau qui n’ont pas du arranger la chose. On couvrira pas mal de terrain en cherchant des zones avec des eaux plus teintés, que l’on trouvera difficilement. Malgré cela on ne prends aucune touche, rien, nada, c’est le désert, pas un suivi, pas une action. On finira la journée avec les jambes congelées, heureux de se mettre au chaud dans la voiture.

Bilan sur cette fin de novembre 2018. Les températures d’eau bien descendu avoisinent en moyenne, les 10 degrés dans les plans d’eau. On aura perdu 7/8 degrés en 15 jours. On attendait avec impatience la chute des températures et la mise en éveil des gros spécimens, pour espérer plus de poisson maillé, les brochets sont au contraire devenu plus discret dans nos eaux. Cette théorie nous aura plus agacé qu’autre chose, signe qu’à la pêche aucune règle ne s’applique de manière implacable… Les grosses perches montrent encore le bout de leur nez et on passera plusieurs fois la barre des 40 !

Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (3min27 – 82 Mo).

A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉