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Octobre 2017, les sessions carnassiers.
Miribel – Les Eaux Bleues | Rhône – QGF |
Gravière Longeville | Barrage l’Allement – Ain |
Le Vidourle |
Les pictos bleus représentent les eaux « ouvertes », lônes, rivières, fleuves…
les pictos verts, les eaux « fermées », plans d’eau, étangs, lacs…
Ce mois d’octobre habituellement fort en pluie ne nous donnera guère satisfaction de ce coté la. L’été indien est au programme et les températures restes assez hautes pour la saison. On avait coutume d’aller pratiquer les lônes du Rhône par phase de crue, cette année il faudra se résigner à se cantonner aux plans d’eau traditionnels Lyonnais. On se creusera les meninges à la recherche d’alternatives qui nous emmènerons plus loin en terre Garoiroise et dans les plaines de l’Ain. Aux programmes, quelques sorties du soir Quartier Général Frère sur le Rhône, des sorties à Miribel sur les Eaux Bleues, Le fleuve Vidourle dans le Gars, et un retour sur les eaux du Barrage de l’Allement dans l’Ain, et pour finir un repérage d’une gravière, celle de Longeville ! Un récit très synthétique de tout cela tellement le temps nous manque, la confection des nouvelles cartes iNav et l’organisation autour d’iShare continuent de nous prendre la plupart du temps libre.
Le Vidourle. C’est une première pour la team, pratiquer ce fleuve mythique du sud de la France à cette époque. On y avait trempé les lignes au mois de mai, juillet et aout et l’envie d’y traquer le brochet plus concrètement nous fera opter pour cette option d’octobre. Il faut dire que les expériences de John lol69 l’année dernière nous avait mis l’eau à la bouche. Il avait en effet obtenu des résultats très ludiques, notamment sur des pratiques en surface, technique que toute la team affectionne particulièrement. On ira passer 4 jours histoire de mettre toutes les chances de notre coté pour trouver du bec, de la perche, et pourquoi pas du bass, les températures encore estivales la bas pourraient maintenir l’activité de ces derniers, très bien représentés dans ce fleuve. Le programme est de retourner exactement au même endroit que John lol69, il faut dire qu’on en a entendu parler pendant un an, et il paraissait difficile de l’en empêcher, l’obsession de reproduire les même gestes, aux mêmes endroits, pour des résultats identiques est trop importante. On ira donc pratiquer au niveau du pont de l’A9 et sur le bief aval de Lunel. Le premier n’est pas le plus calme, mais des brochets y ont été aperçu, spécimens que nous n’avions que trop su débusquer lors de nos précédentes sortie sur le Vidourle. On se cantonnera donc à des valeurs sures (?) ! L’embarquement se fait sous le pont autoroutier ou la topologie et la profondeur permettent de se mettre à l’eau sans trop d’acrobaties. On l’avait expérimenté avec Pipo au mois de mai par des débits de 20 m3/s, Vidourle en descente de crue, aujourd’hui on est sur des débits d’étiage et les stations affichent 0,8 m3/s. Remonter le fleuve est donc plus que facile, les biefs se comportent comme de grands étangs, un très léger courant anime les eaux, juste de quoi oxygéner sans rendre les parties compliquées. Seul un vent bien présent viendra nous faire siffler les oreilles. Cette partie du fleuve comporte pas mal d’herbiers et de banc de nénuphar, et même si l’époque n’est pas la plus propice, il en reste encore beaucoup. On ira par deux fois sur ce bief tellement le potentiel est grand et l’envie d’en découdre importante. De quoi scanner l’ensemble de la partie amont du pont et réaliser une carte iNav plus complète. On commence chacun armé de leurre différent afin de trouver le pattern le plus rapidement possible. Pavince insistant aux leurres souples en rive droite tandis que Pipo et lol69 remonteront rive gauche armés de leurre de surface, StickBait en tête et Popper en suivi. Pipo lèvera les premiers petits bass au Stick, seul leurre à parler sur ces premières heures. John lol69 insiste inlassablement au Popper espérant déclencher un bec, à l’image de ce qu’il avait réaliser en 2016, le spot ne lui donnera pas l’équivalent mais ne le laissera pas orphelin de touche sur cette technique puisqu’il incitera un joli Bass pour ouvrir son compteur. Sur la partie la plus amont du bief, juste sous le « palier » qui forme un petite ravine, et dans un trou de 3m d’eau, Pipo fera monter un brochet en surface qui se saisira de son Stick Sami 65 dans un fracas qui réveillera toute la team. Personne ne doute quand au protagoniste tellement la canne light employée par Pipo plie sous les rush. Après un joli combat agrémenté d’aller et venu, Pipo pourra célébrer le premier bec du séjour et maillé à 75 cm sur ce superbe spécimens. De quoi donner du coeur à l’ouvrage à tout le monde pour continuer ce périple qui s’était bien mal engagé. Après cela et ayant opté pour la même technique, Pavince pourra lui aussi ouvrir son compteur avec quelques petits bass en chasse aux abords des bancs de nénuphar ayant succombé au Stick, 8, 12 et 15 cm, c’est toujours ça de pris, puis dans la foulée, cette activité réveillant les plus gros, décrocher un plus gros de 35/40 à une dizaine de mètre du float, rageant. lol69 ira au même moment de son décroché sur un bon gros bass, pour un doublé de décroché laissant les protagoniste rire jaune pour le coup. On en profitera pour pratiquer pendant un bon moment cet immense cover de nénuphar et d’herbiers qui recouvre une bonne partie de la bordure en rive gauche. C’est l’occasion de ressortir les leurres texan, ou grenouille, sans oublier le mythique Serpentino. A force d’insister, on arrivera à faire bouger quelques poissons cachés à l’affut dans ces amas très denses. Pavince ira de ses loupés, d’abord à l’éternel Serpentino, qui ne veut décidément piquer aucun poisson, tous se décrocheront au moment crucial de passer les frontières de cover. Puis sur différentes grenouilles montés texan, certaines en surface, d’autres coulantes manié lentement dans le peut de travées apparentes. Sur ces pêches à vue, l’adrénaline monte instantanément mais redescends aussi vite la plupart du temps. Il faut effectuer des ferrages appuyés pour espérer, ce que Pavince finira par comprendre après pas mal de loupé, pour célébrer non sans saisir, et après être entré dans le cover pour extraire le poisson, d’un bec de 35 cm qu’il croyait être un gros bass, c’est déjà pas mal, et les premiers poisson fait à la grenouille dans ces conditions.
Sur une autre session, la partie ne sera pas plus productive, mais malgré tout plaisante. On reprends les même et on recommence, même stratégie, mais résultat plus maigre. Pipo ira de son triplé de Bass de 15 cm pris à l’ULM04, un minow made in Rapala toujours efficace sur des pêche en réaction. Pavince insistant au StickBait déclenchera à peine plus gros, 17 cm pour décapoter avant de jouer le coup sur une chasse soudaine et pouvoir célébrer du plus conséquent avec 34 cm bien fat, pris dans 70 cm d’eau. lol69 joue la montre et ne verra rien venir à son Popper d’autre qu’une perche de 23 cm sur la dernière heure. Pavince décidera de redescendre à l’aval du pont, jouant la carte du power fishing afin de trouver le poisson actif du coin. Armé d’un Popper manié lentement par a-coup très espacés mais fortement imprimé, il pourra lever une perche de 23 cm également. Il est tard, l’heure de sortir de l’eau approche, il décidera d’effectuer quelques derniers lancers dans une travée entre des herbiers ayant colonisé la surface, juste à l’aval du pont. C’est alors qu’un « v » typique viendra dessiner la surface, sur plus de deux mètres, avec une vitesse impressionnante, et révéler un bec qui viendra fracasser le Popper latéralement. Pavince ferrera fort et bridera le poisson qui tentera à plusieurs reprises d’aller se réfugier dans les masses d’herbiers bien denses, et après pas mal de péripétie pour s’en saisir, il pourra célébrer son deuxième maillé du séjour avec 60 cm tout rond, que du bonheur après une journée bien pauvre en touche, la stratégie de couvrir le plus de terrain possible a payée et il pourra débarquer satisfait s’avoir su garder le courage et la concentration nécessaire pour entrevoir un résultat.
Sur deux autres sessions, on ira donc au niveau du pont de Lunel, sous la N113, avec une mise à l’eau correcte juste à l’aval. Quelle fâcheuse habitude me direz vous d’embarquer vers les ponts, il faut dire que les accès au Vidourle sont très compliqués tellement les bordures sont sauvages et peut dégarnies. Il faut faire preuve de pas mal de recherche pour trouver l’endroit idéal en dehors des mises à l’eau « officielles », ce que nous arriverons à faire, non sans mal, pour engager la deuxième session sur le milieu du bief. Sans bateau, il est difficile de couvrir beaucoup de distance et il faut donc absolument passer du temps le long du fleuve afin d’y trouver la faille pour mettre à l’eau. Grace à iNav, bénéficiez des lieux dits afin de gagner du temps et profiter du meilleur en matière de cartographie, la FishTeam69 travaille pour vous amis pêcheurs respectueux du milieu et du poisson, alors prônez le No-Kill intégral, partout en France 😉 Sut la première session, on partira à l’aval du pont, pour finir la journée dans les trous juste à l’amont. Sur la partie aval, la partie commence bien, avec un Pavince qui touchera rapidement le premier poisson, sur un leurre souple monté texan manié ultra lentement en raclant le fond habité d’herbiers, malheureusement le ferrage n’est pas assez appuyé avec ce type de montage et le Bass se décrochera après quelques saut en surface, dommage, la bête semblait atteindre les 40 cm. Euphorie passée, le calme reprendra le dessus, et malgré l’application des trois pêcheurs à pêcher consciencieusement, il ne trouveront pas l’ouverture avant le repas englouti à 15h. Après cela, le vent de 40 km/h se calmera offrant des perspectives de ressortir les leurres de surface. Chose faite et immédiatement récompensé avec un Pavince d’abord furax sur une touche ratée, rejouant le coup au même endroit, et tout heureux de voir le Bass revenir à la charge pour se saisir violemment du Stick, 30 cm qui ouvre enfin le compteur Team du jour. Accalmie de courte durée, le vent reprendra le dessus nous décidant à aller plus en amont, au dessus du pont, profitez de quelques trous, à l’abris de celui-ci. A cet endroit le Vidourle à une topologie bien particulière, en effet il ne se comporte plus comme un fleuve en forme de canal, mais occupe une partie assez large, de méandre et d’îlots, formés par les nombreuses crues qu’il a pu subir. Cela nous obligera plusieurs fois à quitter les palmes pour franchir des zones ou la profondeur ne permet plus de naviguer. Entre ses îlots, quelques trous d’eau occupe l’espace, certains atteignant les 6m de fond. Plutôt inhabituel comme topologie, on se dit bien que quelques poissons doivent se tenir ci et la. Bien à nous puisque Pavince ira de son bass de 26 cm, toujours au Stickbait, pris dans une chasse en surface. Plus loin et dans le trou le plus profond, et alors que Pipo effectuait une pêche de leurres perdus dans un arbre immergé, lol69 s’écriera au suivi, un bec de 80cm environ ayant semblé intéressé par la proposition SpeenerBait mais sans s’en saisir. Lol69 ira de son insistance à le faire revenir, variant la taille des Speener et les animations, sans succès. une belle action qui vous réveille et vous redonne un peut d’espoirs après une journée si calme. Quelques minutes plus tard et alors que l’on évoquait cette action infructueuse, une attaque foudroyante aura lieu dans notre dos, dans très peut d’eau, dans un méandre de quelques mètres de large ou semblait se tenir quelques petits blancs, un brochet viendra percuter l’ensemble, dans un saut hors de l’eau, faisant s’envoler des dizaines de poissons avant de retomber claquer la surface. On lancera immédiatement les leurres adéquates sur le lieu de l’attaque mais la très faible profondeur limite le champ d’action et le protagoniste semble avoir déserté le lieu. Une chose est sure, un brochet actif rode dans le coin. Pavince décidera de contourner l’îlot pour attaquer le spot par le coté opposé, sait-on jamais. De l’autre coté, la profondeur n’excède pas le mètre et les herbiers en nappe recouvre bien la surface. Il optera logiquement pour un leurre de surface et le fameux Sami 65 coloris argenté, balançant à tout va dans les espaces possibles, espérant déclencher le bec chasseur. Peut être était-il revenu se planquer pour digérer ses prises, ou encore en chasse sur cette zone. Sur les derniers lancers avant de se décider à abdiquer, et ayant viser avec brio le long d’une nappe d’herbiers, il entamera une animation lente mais prononcée, imprimant des zig zag marqués. L’attaque fût foudroyante, le bec sorti de dessous la nappe, venant engamer le Stick dans un fracas une fois de plus significatif, il était décider à en finir, Pavince gérera tant bien que mal, tremblant à la vue du fluoro frotter sur les dents acérer du brochet. Il faut aussi brider malgré cela tant la possibilités de fuite et de casse sont nombreuses. Le brochet effectuera quelques sauts pour tenter de se libérer, abimant un peut plus le bas de ligne 40/100. Après quelques rush, il pourra lever son premier maillé du séjour et chiffré à 67 cm, un spécimen très coloré, d’un verdâtre propre au lieu de vie, de quoi finir en beauté et en joie cette fin de journée, il tenait enfin son vrai brochet du Vidourle, après tant de tour de moulin, la consécration arrivait et venait récompensée des efforts, qui commençaient à peser.
Sur la deuxième session sur le bief aval de Lunel, on trouvera non sans mal un lieu pour embarquer, au niveau d’habitations et d’un semi palier, ouvert en son milieu et sur l’un de ses bords, présence d’un ancien moulin expliquant cette mise en forme particulière. On commencera par remonter le bief en direction du lieu ou l’on s’était arrêter la veille. Lol69 pratiquera au Popper, Pavince au leurre souple et Pipo au Stick. Dès le départ l’activité en surface aux abords de nappes de nénuphar semble prometteuse mais les poissons ne s’accrochent pas. Pavince décrochera une fois de plus un joli Bass, sur une technique identique à la veille, leurre souple texan manié lentement dans le fond, ferrage mou, même résultat, et 35 cm qui s’envole. Pipo, ayant attaqué bordure opposée, fera mouche sur son Stick et un chevesne de 35/40 cm, toujours plaisant tant à la touche qu’au petit combat dynamique qu’ils offrent. Plus loin, lol69 ayant décider d’innover et varier ses techniques, s’essayera à la verticale dans des troncs immergés. La méthode ne mettra pas longtemps à faire effet. Il se fera claquer violemment, tresse tendue comme une corde de tennis, canne pliée en deux, le contact tournera au static rapidement, comme bloqué dans le fond, ou accroché à un arbre. La confusion s’emparera du protagoniste, qui, discutant avec Pavince ayant vu et entendu l’action, se demande ce qui à bien pu se passer. Tentative de pinch’ de la ligne comme pour la décrochée d’une prise dans le fond, puis relâchement de la tension pour espérer libérer un éventuel poisson, l’action pourra reprendre avec un lol69 satisfait d’avoir cru en ses ressentis. C’était bel et bien un petit silure très énergique qui s’était emparé du montage avant de se tapir dans les nombreux troncs immergés et de bloquer la ligne. Après un combat assez tonique qui douchera au passage notre John lol69, il pourra célébrer un 72 cm avant de lui redonner la liberté. Emotion passée, on remontra encore sans pouvoir faire la jonction avec l’arrêt de veille, un petit trou dans la carte qu’il faudra combler une autre fois. Après casse-crouter, on décidera d’aller pêcher l’aval du palier, sous l’ancien moulin, au niveau d’une petite tour situé en bordure. Avant cela, lol69 en profitera pour monter deux Bass successivement sur son Popper au abord d’une nappe d’herbiers, et ouvrir son compteur journalier avec 30 et 35 cm. Arrivée sous le palier Pavince trouvera rapidement quelques bancs de perche sans pouvoir s’en emparer, l’occasion de décrocher quelques 8 perchettes, décidément. En insistant un peut il fera monter un Bass de 34 cm dans 3m50 d’eau et pourra lui aussi ouvrir son cota journalier qui tardait à venir. S’étant attardé sur la zone de nénuphar juste à l’amont du palier, Pipo aura su sentir l’action et déclencher un bec presque maillé à 40 cm au montage texan, toujours plaisant tellement leur prise reste compliqué dans le Vidourle au dire des locaux. Après cela, à part une attaque de brochet en surface dans un amas d’arbre mort, que l’on arrivera pas à decider, un petit bass de 18 cm et une perchette mystère prise par Pipo, la fin de journée sera calme. On rentrera les Float au sec, avide de revenir le plus vite possible dans cette si belle région, profitez des délices de ce fleuve si attrayant de part ses diversités d’espèces, de topologies et de nature sauvage. Au bilan, 15 Black-Bass (35 max), 4 brochets (35, 40, 67 et 75 max), 1 chevesne de 35, 1 silure de 72 et 4 perches (23 max), l’essentiel est fait !
Barrage de l’Allement / Ain. C’est enfin l’occasion de retourner découvrir ce spot dont nous avons tant entendu parlé. On embarquera du coté de Merpuis, une mise à l’eau un peut old school au niveau de la Gingette, petit restaurant sur la route de Poncin. En Float-Tube c’est plutôt confortable, cela nous permettra de prospecter une zone encore jamais naviguer, sans avoir à palmer de longue minutes pour rejoindre le spot. Le lieu, situé juste devant la petite île, offre à priori une topologie intéressante. Aujourd’hui et à l’inverse du Vidourle au début du mois, les températures ont grandement chutées et le thermomètre affiche 4 degrés, le vent du nord à 40 km/h n’arrange pas les choses. autant dire que la partie s’annonce compliquée, et ce sera le cas. En dehors de l’ile ou des hauts fonds intéressants abritent pas mal d’herbiers, le reste est assez ingrat. Des bordures très prononcées ou l’on passe quasi instantanément dans 6m d’eau puis 10m en une dizaine de mètre, le tout recouvert de cailloux, seul quelques ilots végétatif offre des cibles prometteuses. Tenir une position pour peigner calmement ces topologies reste difficile, le vent nous décale fortement et rester sur un spot relève du défit. On scannera un maximum de surface d’eau afin de parfaire la carte de bathymétrie sans trop espérer, ni pêcher. On repassera par des endroits connus, sans y entrevoir le moindre poisson. Les bancs de perche ne nous offrirons que quelques tape sans suite sur le peut de tentative en verticale. Seul Pipo verra un peut le jour sur la fin avec un sifflet venu grignoter son leurre souple. Pas folichon au vu de l’énergie dépensée. On finira la journée glacé et épuisé, une heure en avance, ayant oublié de mettre à l’heure d’hiver les sondeurs… une journée qui ne restera pas dans les mémoires…
La Gravière de Longeville. Prospection découverte aujourd’hui avec cette gravière situé au bord de l’A42 (on aime les spots à autoroute…). Le plan d’eau de Longeville est une ancienne gravière des années 1970 d’une superficie de 33 hectares, de domaine privé, classé eaux libres de seconde catégorie. Il est situé sur les communes de Pont d’Ain et d’Ambronay, l’AAPPMA PLA (pêcheur à la ligne de l’Ain) gère la partie Pont d’Ain et avec la fédération de pêche de l’Ain ils ont mis en place une cogestion sur la partie d’Ambronay. Sa profondeur moyenne est de 4 mètres, avec une fosse de 7/8m, c’est un biotope riche avec des fonds assez variés et une population pisciole très diversifiée. ll communique épisodiquement avec la Basse Rivière d’Ain lors de ses fortes crues. Pêche de nuit sur certains secteurs, accès timbre CPMA, plan d’eau réciprocitaire, embarcation autorisé, pas de mise à l’eau, quelques réserves, notamment l’interdiction de débarquer sur toute ile, et sur la bordure nord le long de la roselière. C’est par un temps froid et parsemé d’alternances que l’on se rendra à la base de loisir ou un parking attenant au plan d’eau nous permet de poser la voiture et d’embraquer sans trop de mal. Aujourd’hui le vent se calmera contrairement à nos dernières sorties ou il nous avait un peu gâché les sessions. La température sur le matin est de 4 degrés pour atteindre 14 l’après midi. Le plan du jour est de parcourir un maximum de surface pour entrevoir un peut mieux cette gravière en vue de prochaine sorties, cartographiant au passage comme à notre habitude en vue d’une nouvelle carte iNav. Une discussion avec un pêcheur du coin nous donnera plus d’informations et de quoi gagner un peu de temps sur notre prospection du jour. On commencera par la zone sud-est ou se trouve la fosse du plan d’eau et les deux iles principales par lesquels nous passerons brièvement. On pêche particulièrement au leurre souple, lentement, par traction ou en crancking dans des couches d’eau différentes. Les eaux sont très claires et sur certaines parties les herbiers ont colonisés la colonne d’eau, avec des fonds à 5m par endroit et des plantes montantes sur plusieurs mètres. Puis on décidera d’aller pratiquer la zone sud-ouest, et le haut plateau ou les fonds n’excède pas 3m. Cette zone mainte fois observée depuis l’autoroute révèle des lieux propices à une tenue, au moins temporaire de carnassier, abritant de grosses touffes d’herbiers alternant avec des zones sablonneuses. A l’arrivée sur zone, Pavince pourra observer une gerbe de petit poisson blanc soudainement en fuite à la surface trahissant une attaque potentielle sous la surface, il jouera le coup instantanément équipé d’un cranck DT06, lequel se verra suivi par un brochet d’une cinquantaine de centimètres. Le ressenti est bon, et les brochets semblent être montés chasser sur cette zone à l’arrivée de la mi journée profitant du pic de chaleur du jour. Immédiatement après c’est au tour de Pipo d’apercevoir à l’aplomb de son Float un bec de 60 cm environ. Trop près pour jouer le coup, c’est Pavince qui se chargera de tenter l’affaire armé d’un Popper, mais cela fera fuir le brochet, qui après s’en être approché, fuira au « pop » suivant. Changement de leurre pour descendre et jouer le volume, Pavince utilisera un Rapala BX Swimmer manié par jerk successifs intercalé de longues pauses, ce leurre coulant imite parfaitement un gardon agonisant et peut déclencher des attaques y compris sur des poissons peut actifs. Aujourd’hui encore cela fonctionne bien mais ce sont des tapes sèches et sans suite qui laisse un Pavince à chaque fois furax de ferrer dans le vide. L’action se reproduira 4 fois sur cette zone sans poisson au bout. Seul Pipo étant repassé sur des leurres souples pourra lever un petit bec sur cette zone. Après ces actions infructueuses, on décidera de passe sur la partie nord afin d’en découvrir les aspects, les profondeurs oscillent entre 3 et 4m, des herbiers éparses tout au long, mais nous avons sous estimé l’étendue et ne pourrons couvrir beaucoup de terrain, il est temps de manger et le vent s’est levé contrairement à ce qui avait été annoncé. On décidera de repartir sur la partie sud pour finir la journée sans être glacé sur place. On essayera pas mal de technique en vain, il faudra attendre la dernière heure pour pas dire demie heure pour voir un semblant d’activité, et un Pipo qui décrochera 3 becs successivement. Les Keitech 3″ monté sur TP 7 grammes semblent provoquer des touches mais les accroches sont dures et les brochets justes maillés. C’est déjà une satisfaction de les déclencher. On finira à la tombée de la nuit dans un froid poignant. Il faudra revenir pour préciser, cette gravière possède un gros potentiel, des topologies variées, beaucoup de végétation, le seul hic étant la présence nombreuse de carpiste sur certaines bordures, et même s’ils sont obligés de pêcher en back-lead et sous la barre des 100m de ligne (dans la limite de la moitié du plan d’eau si la largeur est supérieur à 100m), il est irrespectueux de balancer des leurres au dessus des spots sur lesquels ils pratiquent. A refaire rapidement, une bonne alternative à nos plans d’eau Lyonnais.
Miribel – Les Eaux Bleues. On se retrouvera par trois fois sur ce must Lyonnais pour des journées où il faut commencer plus tôt les parties avec le passage à l’heure d’hiver. Sur les deux premières, il faudra composer avec un vent une fois plus dépassant les 40km/h de nord, autant dire froid et pas agréable. Sur la troisième, il nous lâchera un peut la grappe nous permettant de passer une journée plus confortable. Le but de nos sorties est avant tout de compléter la carte iNav, si du poisson est sorti ce sera tant mieux mais il nous faut combler les trous restants. Des zones pas toujours sympathiques à pêcher, avec peut de fond et dans des eaux limpides mais il faut bien que certains s’y cantonnent afin que cela profite à d’autre, c’est aussi ça l’esprit FishTeam69, unir les pêcheurs autour d’une même passion au lieu de diviser, partager sans limite pour un développement d’un loisir de pêche digne de ce nom ! Les derniers événements autour du changement de législation au Grand Large nous prouvent une fois de plus qu’une communauté pêche unie et forte aurait beaucoup plus d’impact pour être considérée et respectée, à bon entendeur. On ira donc par deux fois sur le secteur Fontanil, une autre sur celui de la Baraka. Chose commune à toutes ces sorties, il faut pratiquer les trous présents ci et la pour espérer, en dehors de ces zones, les eaux limpides semblent paralysés les poissons. Et à part quelques perches, aucun brochet ne sera pris sur ces spots peut profonds.
La première sortie du mois sur le secteur Fontanil sud-est nous permettra de redécouvrir une zone ou nous étions passé il y a longtemps lors de nos premières expériences à Miribel. Avec des heurts fonds occupant la plupart de l’espace mais avec une « fosses » cachée proche de l’extrémité de se bras du plan d’eau. Ici des plantes montantes sur plusieurs mètres offre un lieu idéal pour la tenue de brochet embusqué. Chose confirmé puisque Pipo pourra enchainer sur zone deux brochet pris au leurre souple manié au milieu des herbiers, avec 50 et 60 cm. Puis, plus tard, on rejoindra l’entre iles des PVC, ou Pavince pourra dépiquer une belle touche sans voir ce qu’il ratait, et Pipo, encore lui, s’offrant la prise du jour avec ce bec de 71 cm, bien tonique lui donnant un peut de fil à retordre. Il enchainera, toujours sur la même technique, une belle mémère de 40 cm qu’il est toujours plaisant de contempler tellement elles sont rares et belles. Puis puisque rien ne l’arrête un dernier brochet de 52 cm avant qu’une casse au abord de la plage, alors que nous finissions la session, surement un petit silure venu lui rendre visite. Il y laissera le leurre qui lui avait tant réussi aujourd’hui. Coté Pavince une unique perche qui évite le capot, y a des jours ou on passe au travers sans vraiment savoir pourquoi…
La deuxième sortie du mois, secteur Baraka, nous offrira autant de difficultés que les fois précédentes et il faudra savoir être patient. On ira scanner la petite lône proche de la plage avant de rejoindre les abords de l’ile des castors et les quelques fosses bien prononcées qui l’entoure. Pipo enchaînera quelques perches dont certaines atteignent les 34cm. On passera par la anse nord dite « des Lézards » afin d’en parfaire la bathymétrie, l’occasion pour Pavince de faire aussi une belle de 34 cm prise sur un tombant d’une fosse située à la pointe à l’entrée.
Après ça on pratiquera les grandes fosses à l’est des Castors, et une touche magistrale qui viendra tordre la tête plombée d’un Pavince furax pour finir à l’ouest de l’ile dans des fosses plus « conventionnelles » de 6m et 4m, rapportant au passage deux brochets de 55 et 60cm et un décroché pour Pipo. On rentrera peinard, palmant lentement en jouant quelques zones ou la profondeur est suffisante pour passer au dessus des herbiers, canne haute, lentement, et profiter d’un dernier brochet, venu d’abord une première fois puncher le leurre juste sous la surface sans s’en saisir, puis sur le lancer suivant, l’engamer suffisamment pour donner satisfaction à un Pavince tout heureux d’avoir pu le déclencher à deux reprises, et 68 cm de bonheur pour finir en beauté cette session.
La dernière sortie du mois sur la zone sud-ouest proche Fontanil fut la plus ingrate, surtout au départ, on se cantonne à scanner pendant plusieurs heures sur des zones ou la profondeur n’excède pas 2m, avec la plupart du temps moins d’1m de fond, un vide aquatique déconcertant et déprimant. Après avoir comblé une partie relativement vaste non encore cartographié, on décidera d’aller sur des « fosses » connues au nord de l’île des Vernes s’aidant d’iNav et des cartes partielles présentent sur les sondeurs pour s’y rendre. Il faut dire qu’elle sont très localisées et étriquées mais offrent des profondeurs allant jusqu’à presque 5m avec bon nombre d’herbiers en leur sein. Pavince y avait pris un silure passant la barre des deux mètres l’année dernière, elle doit certainement abriter d’autres individus et/ou des brochets. Choses rapidement confirmée puisqu’après seulement quelques lancer sur zone, Pipo pourra lever le premier bec du jour affichant 66cm sur le mètre. Puis, ayant changé de trou après avoir bien balayer le premier, et rejoins une seconde « fosse » un peut moins profonde, et quasiment attenante à la première. Pavince décrochant d’abord un bec juste maillé, pourra lui aussi s’offrir le premier bec du jour maillé à 60 cm. Animation en légère traction bien lente, montage leurre souple 3″ et 4″, monté sur des TP de 7 et 10 grammes. Trois brochets touchés en moins d’une heure et en pleine journée, la stratégie est bonne. On ira casse-crouter non loin avant de reprendre notre quête en repassant dans l’entre ile des PVC, pour finir plus calmement vers la plage du fontanil et s’offrir quelques dernières touches, décrochés, suivis, puis enfin une dernière prise à 54cm juste à la nuit.
Au bilan sur ces sessions fructueuses aux Eaux Bleues, 12 brochets, tous maillés, 50, 54, 55 pour les plus petits, 2 x 60, 66, 68 et 71 pour les plus gros. Ajouter à cela quelques dix perches, 20cm pour les petites, et 2 x 34 et 40 pour les plus fat !
QGF. Quelques petits tours dans le Rhône en mode Street avec Pipo le soir. On attends la fin de journée pour aller se balader et profiter comme souvent des quais du Rhône à hauteur du pont de Perrache. Sur ce mois de novembre le Rhône affiche des débits d’étiage, les eaux sont limpides. On ira seulement deux fois pratiquer au Popper histoire de se détendre les nerfs… Des perches sont prises ci et la mais rien de très folichon, elle dépassent malgré tout les 20cm, ce qui est plus que correcte sur ce secteur.
Bilan sur cette fin d’octobre 2017, il fait toujours chaud, il n’a pas plu, heureusement sur la fin du mois, la chute des températures à amener son lot d’activité. Les températures d’eau avoisinent en moyenne, les 17 degrés au début du mois pour atteindre les 11 degrés sur Miribel sur la fin par exemple. Les leurres ayant le « mieux » fonctionné sont les leurres souples et pas forcement de grosse taille, les gabarit 3″ conviennent parfaitement, coloris blanc ou imitatif donnant de meilleurs résultats. Vivement de belles chutes de pluie pour redonner un visage à nos plans d’eau et rivières et nous apporter peut être plus de rendement, notamment sur les gros spécimens.
Une petite vidéo pour mieux se rendre compte pour les amateurs… (16min40 – 380 Mo).
A bientôt pour d’autres pêches dans le Rhône… 😉
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N’étant que sur la sortie vidourle , je me régale de lire et regarder vos autres sortie…..cela motive d y faire un tour sur ces spots inconnue pour ma part,et puis une sortie eaux bleue cela ne fera pas de mal depuis le temps …rire. Bien joué les gars ,a bientôt.